La recrudescence saisonnière de la leptospirose sur l’île est toujours en cours à La Réunion avec un démarrage tardif par rapport à 2024. A ce jour, 33 cas survenus au cours du mois de mars ont été déclaré à l’ARS, et 21 au cours du mois d’avril (Photo d'illustration D.R.)
"Il existe un délai de consolidation entre l’apparition des symptômes, la confirmation biologique, la déclaration des cas à l’ARS et leur prise en compte sur la courbe épidémiologique ci-dessus. Ainsi à ce stade, il est trop tôt pour annoncer le passage du pic saisonnier", explique Santé Publique France.
L’incidence par secteur de résidence était la plus élevé dans l’Est (10 cas/100 000 hab) était la plus élevée suivi par l’Ouest et le Sud (respectivement 9/100 000 hab) puis le Nord (5/100 000 hab).
Il s’agissait principalement d’hommes, d’un âge médian de 57 ans qui déclaraient s’être contaminés lors d’activités agricoles (que ce soit des professionnels de l’agriculture ou des retraités). Aucun cas groupé, ni décès, n’a été identifié à ce jour.
Entre le 1er janvier et le 30 avril 2025, 71 cas ont été déclarés à l’ARS de La Réunion. Les données de la semaine sont en cours de consolidation, d’autres signalements ont été reçus et sont en cours de traitement.
Pour les cas pour lesquels l’information était disponible, il s’agissait dans :
- 97% d’hommes ;
- L’âge médian était de 57 ans (min=14 ; max=93) ;
- Légère diminution de la part des cas résidant dans le secteur Sud qui représentait 41% de l’ensemble des cas soit 29 cas (principalement au Tampon avec 9 cas, Saint-Joseph avec 6 cas et à Saint-Louis avec 4 cas) ;
- Légère augmentation de la part des cas résidant dans le secteur Ouest qui représentait 27% de l’ensemble des cas soit 15 cas (principalement à Saint-Paul 9 cas et 6 cas à Saint-Leu) ;
- La part des cas résidant dans les secteurs Est et Nord restait stable avec 18% soit 13 cas dans le secteur Est (dont 5 cas à Saint-Benoît) et 14% soit 9 cas dans le secteur Nord (avec 5 cas à Sainte-Marie) ;
- Les principales activités à risque de contamination rapportées par les cas étaient des activités : agricoles (jardinage, maraichage, élevage…) ; de nettoyage, déblaiement, entretien de cours/bâtiments ; de pêche, baignade ou marche en eau douce et d’utilisation d’eau non traitée.