Rencontres du développement durable les 21 et 22 février

L'homme au coeur du développement durable

  • Publié le 14 février 2007 à 00:00

Les prochaines rencontres du développement durable se tiendront les 21 et 22 février 2007, au parc des expositions à Saint-Denis. Elles coïncident avec l'anniversaire de la mise en place de l'Agenda 21 en février 2002. Evolutif, ce document vise à l'élaboration d'un projet de développement durable à l'échelle de la Réunion et doit inspirer les actions mises en oeuvre.

Initié par la Région Réunion le 14 février 2002, en partenariat avec l'État, le Département et plusieurs acteurs de la société réunionnaise, l'agenda 21 concentre aujourd'hui cinq ans de réflexion sur la problématique du développement durable. À l'occasion des rencontres réunionnaises du développement durable qui se tiendront les 21 et 22 février au parc des expositions de Saint-Denis, les partenaires de la démarche y consacreront une journée tandis que la seconde sera dédiée au milieu marin, à la GIZC (Gestion Intégrée des Zones Côtières) et à la biodiversité.Cette manifestation est ouverte au grand public et à tous les acteurs de la société civile qui souhaitent s'informer sur la mise en oeuvre de l'agenda 21. Des conférences, des débats, des films et des ateliers sont prévus pour sensibiliser tous les réunionnais au concept de développement durable et, pourquoi pas, les inciter à participer à l'élaboration de l'agenda 21. En effet, issu d'une démarche novatrice de concertation, ce document vise à la mise en oeuvre d'un projet de développement durable à l'échelle de l'île.

Trois piliers

Les grandes lignes en ont été arrêtées par les partenaires, toujours en vertu de principes de préservation de l'environnement mais aussi d'épanouissement humain. Car le développement durable repose sur trois piliers : économie, société et environnement. Et à la Réunion, la réflexion s'impose. Dans un contexte de forte croissance démographique, sur un territoire limité et en plein développement économique, la voie du développement durable doit être trouvée rapidement si on ne veut pas anéantir toute possibilité de développement tout court. Le constat avait été fait en 1992 lors du Sommet de la Terre à Rio: si rien ne change, l'activité humaine menace la survie de la planète. Et la Réunion se trouve au coeur de ce débat.

Urbanisme, transport, formation...

Ainsi, les signataires avaient décidé, en 2002 de privilégier certaines problématiques propres à l'île. Les actions entreprises devraient s'en inspirer pour chacun des domaines. D'abord : lutter contre les changements climatiques donc l'effet de serre et la pollution de l'atmosphère. Autre problématique particulièrement cruciale dans l'île : les transports. Outre les questions de pollution et d'embouteillage, circuler à la Réunion est compliqué en raison aussi du relief. Concernant l'habitat, l'agenda 21 entend notamment sensibiliser les acteurs du monde de l'urbanisme à la nécessité de cohérence dans les projets. L'idée est aussi d'inciter les constructeurs à intégrer dans leurs projets les principes de la Haute Qualité Environnementale (HQE), la maîtrise de l'énergie et la production d'énergies renouvelables. Le document met aussi l'accent sur le soutien des filières des métiers du développement durable, la création de nouvelles filières de formation spécifiques, la promotion de l'éducation et la sensibilisation de la population. En même temps, il faut encourager les acteurs économiques à prendre des décisions, bien sûr viables, mais aussi respectueuses de l'environnement et acceptables socialement. Enfin, la situation de l'île dans l'océan Indien pousse les signataires de l'agenda 21 à envisager le développement durable à l'échelle régionale par le biais d'échanges et d'une politique d'accueil et d'insertion de nos voisins. Dans un contexte de mondialisation, la politique de développement durable n'aura de résonance que si elle est concertée et partagée.
guest
0 Commentaires