Selon la préfecture, 180 entreprises composent le secteur du paysage à La Réunion pour un chiffre d’affaires annuel de 75 millions d’euros. Avec 1400 actifs, il est constitué d’une grande majorité d’entreprises de petite taille, en moyenne 6,9 salariés par entreprise. Toujours selon la représentation de l'État, le travail illégal "met en danger les équilibres économiques et sociaux de ce secteur", d'où l'intérêt de signer une nouvelle convention 2024-2029. Nous publions le communiqué ci-dessous. (Photo photo RB imazpress)
Les 180 entreprises qui composent le secteur du paysage à La Réunion peuvent être fragilisées par toute concurrence déloyale. Le travail illégal perturbe gravement et met en danger les équilibres économiques et sociaux de ce secteur.
En 2021, une convention régionale de lutte contre le travail illégal a été adoptée pour enrayer ces pratiques, encadrer les contrôles et redressements et renforcer la dynamique partenariale.
Arnaud Pouly, directeur de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DEETS), Benoît Serio, directeur de la Caisse générale de sécurité sociale (CGSS) et Florence Schupp, présidente de l’Union nationale des entreprises du paysage Outre-Mer, signeront une nouvelle convention pour la période 2024 à 2029 ce mercredi 11 décembre 2024.
Le travail au noir est devenu pérenne à la Réunion depuis bien longtemps sans que les autorités y mettent un frein,aujourd'hui c'est un semblant de réaction qui s'opère, c'est bien de comprendre (un peu tardivement) que ce genre de comportement met a mal les entreprises qui sont dans les normes , et il n'y à pas que le secteur du paysage, dans la mécanique aussi , quand vous voyez tout les garages marrons qui (réparent ) a même le trottoir avec des carcasses qui traînent, des voitures ventouses désossées, c'est a se poser des questions sur la légalité de leurs business