Aux manettes de l'installation du beach-volley

Nicolas Lallement, un ingénieur réunionnais sur les chantiers des Jeux olympiques

  • Publié le 2 août 2024 à 10:52

Passionné de beach-volley depuis des années, Nicolas Lallement originaire de Saint-Benoît, a réussi à mêler passion et boulot. L’ingénieur en travaux publics et en bâtiment a participé à un célèbre chantier : l'installation des terrains de beach-volley pour les Jeux olympiques 2024, au pied de la Tour Eiffel (Photos : Nicolas Lallement)

Accompagné de ses collègues, Nicolas Lallement, directeur général de la société Beach Master a travaillé avec les équipes de l'entreprise sur l'élaboration et l'installation des terrains spécifiques d'échauffement et d'entraînement de beach-volley au pied de la Tour Eiffel.

Au programme, près de deux mois de travaux en plusieurs étapes pour la réalisation des lieux où se dérouleront les épreuves de beach-volley pour les JO.

Les travailleurs, spécialisés en sport de sable, sont intervenus sur la mise en place des terrains, notamment sur l'aménagement des filets pare ballons.

"La complexité du projet a été d'intervenir sur la réalisation de plusieurs terrains en même temps, et de travailler en coopération avec les autres entreprises" souligne le réunionnais originaire de Saint-Benoît.

- Un véritable travail d'équipe -

Bien sûr, donner vie en quelques mois à ces structures sportives, un seul homme ne pourrait pas le faire. Nicolas Lallement confie avoir effectué un travail d'équipe remarquable avec Téodor Rotar responsable technique et les autres intervenants.

"On est tous des joueurs passionnés, donc on sait ce à quoi s'attendent les athlètes et les entraîneurs, on voulait faire quelque chose de parfait" déclare-t-il.

"Pour les JO, on a aussi fait des opérations dans le club France et le club brésil" souligne Nicolas Lallement, diplômé de l'École d'ingénieurs ESTP de Paris. "C'est là-bas qu'il y a des animations sportives pour le grand public" ajoute-t-il. 

L'entreprise, partenaire officiel de la fédération française beach-volley, intervient également au niveau international sur des stages d'entraînement et des tournois.

- L'après JO -

Mais après la ferveur, les encouragements, que vont devenir ces terrains ?

Une fois les épreuves terminées, "on commence le démontage des terrains dès le lendemain de la fin des Jeux, c'est-à-dire le 12 août", explique Nicolas Lallement.

"La particularité avec notre matériel, est que tout est réutilisable. Il n'y a donc aucun impact environnemental", révèle le directeur.

Des équipements sportifs confiés aux fédérations, qui créeront "un héritage des Jeux olympiques".

rbc/www.imazpress.com/[email protected]

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