"Luttons ensemble contre les rats", voilà le slogan lancé par la Fédération départementale des groupements de défense contre les organismes nuisibles (FDGDON) pour sa nouvelle campagne de dératisation, débutée depuis avril et qui s'étend jusqu'en juin. En raison du cyclone Bejisa, la FDGDON s'attend cette année à une colonisation plus importante que les précédentes.(Photo D.R)
Comme chaque année, cette campagne de dératisation se déroule avant et après la campagne sucrière. Elle s’étendra sur deux mois et dans chaque commune de l’île.
"Il y a dans chaque commune a des dates bien définies, des points d’accueil sur lesquels les agriculteurs ou les particuliers viennent acheter leurs raticides", explique Gérard Canabady, le président de la FDGDON, au micro de Radio Festival. "Les agriculteurs repèrent les colonies de rats sur les exploitations de cannes par exemple et déposent à proximité de la colonie le stock de raticide. Le rat va venir se servir et mourir", détaille-t-il.
Mais qu’en est-il de l’impact de cette campagne sur les colonies de rats ? Peut-on chiffrer le nombre de rats tués chaque année ? A ces questions, Gérard Canabady répond : "il est difficile à savoir exactement, parce qu’il n’y a pas de recensement. On note des années où la dératisation est plus importante que d’autres, parce que les agriculteurs viennent et achètent des doses en quantité plus importante", souligne-t-il.
Il rappelle que cette année connaît une colonisation plus importante. "Le cyclone Bejisa ayant vidé les ravines un certain temps, les rats se sont retrouvés sans nourriture et donc se sont rabattus sur les exploitations agricoles pour se nourrir et faire des dégâts", assure le président de la FDGDON. Rappelons que les rats, en plus de ravager les cultures, sont des vecteurs de la leptospirose.