Les militants et sympathisants socialistes assistent ce dimanche 27 octobre 2024 à la Fête de la Rose, en présence d’Ericka Bareigts et du premier secrétaire national du PS, Olivier Faure. Pas facile de faire de la politique aujourd’hui, mais les socialistes veulent croire encore à une 3ème voie, entre les dissensions avec LFI et les "sables mouvants" de la droite (Photos www.imazpress.com)
La Fête de la Rose est l’événement annuel organisé par la fédération réunionnaise du Parti Socialiste. Elle se déroule ce dimanche sur l’aire de pique-nique de la Jamaïque, à Saint Denis.
Plusieurs centaines de militants et sympathisants s’y sont retrouvés depuis ce matin pour des ateliers sur l’engagement et le militantisme ou encore l’économie et la vie chère, des échanges, un grand pique-nique et des concerts.
"C’est un regroupement de toutes les sections socialistes de l’île" explique Brigitte Adame, 2ème adjointe à la mairie de Saint Denis, conseillère départementale et suppléante du député Philippe Naillet. Une petite vingtaine sur (presque) toute l’île, dont la moitié à Saint-Denis.
A la question du difficile positionnement du Parti Socialiste au niveau national, Brigitte Adame répond par un message d’espoir : "nous faisons le choix du rassemblement de la gauche, d’une alliance entre celles et ceux qui veulent encore échanger et faire des propositions face aux enjeux démographiques, environnementaux, économiques et de société : que voulons-nous pour La Réunion de demain ?".
Des militants de Europe Ecologie les Verts étaient effectivement présents sur place.
La première secrétaire fédérale, Ericka Bareigts, et le premier secrétaire national du PS, Olivier Faure, sont arrivés ensemble sur place après un passage au marché du Chaudron.
"Ce n’est pas facile de s’engager en politique en ce moment, pour tout le monde. Mais le PS, c’est les grandes réformes : la mise en place de la CMU, la loi Lurel… On veut s’appuyer sur cet héritage, répondre aux enjeux d’aujourd’hui (le réchauffement climatique, le désordre international) et continuer de proposer des réformes" démarre Ericka Bareigts. Le jeune secrétaire fédéral Xavier Layemar poursuit : "On veut montrer le dynamisme de nos militants, notre capacité de résilience et mettre de la matière dans les propositions du parti au niveau national".
Olivier Faure exprime d’abord sa joie de retrouver la terre de ses premiers pas - il a en effet vécu ses premières années dans le quartier la Chaumière à Saint Denis. Mais il revient vite aux préoccupations politiques du moment : "On a vécu un hold-up électoral avec la nomination de Michel Barnier au poste de Premier ministre. Une véritable imposture démocratique. Le risque est que ceux qui ont voté pour le front républicain en juin dernier s’abstiennent dans le futur. Je veux me battre contre ce détournement du front républicain contre la gauche. Et essayer d’obtenir ce qu’il est possible d’obtenir par la discussion parlementaire".
Olivier Faure se montre également combatif à l’égard de la formation arrivée en tête lors des dernières élections européennes et au premier tour des élections législatives, en France et à La Réunion le Rassemblement National : "Le Rassemblement National a été vu par beaucoup comme une possibilité de faire bouger les lignes. On voit aujourd’hui qu’il se situe dans la droite ligne du macronisme. Le RN est même devenu sa béquille".
Sur les thématiques spécifiques à La Réunion, Olivier Faure est également en mode "combat". "On ne peut pas accepter les disparités entre l’hexagone et les outremers : on doit prendre le taureau par les cornes sur la question de la vie chère".
Le seul député socialiste de La Réunion, Philippe Naillet, repart d’ailleurs à Paris dès ce dimanche pour un rendez-vous lundi avec le nouveau ministre de l’Outre-mer, François-Noël Buffet. Pour exprimer d’abord son refus des coupes de dizaines de millions d’euros dans le domaine du logement ou encore la continuité territoriale, mais aussi des "économies" demandées aux mairies.
Philippe Naillet compte également demander plusieurs contreparties à la baisse envisagée de la TVA et de l’octroi de mer, dans la foulée des manifestations aux Antilles. Notamment "la transparence sur les marges des produits importés, et le contrôle des baisses effectives des prix et les sanctions en cas de non-respect".
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Ça fait des lustres, que la rose est fanée,et ne renaîtra pas.
Olivier FAURE,la nullité incarnée. Avec des types comme lui, le RN a de beaux jours devant lui.Au lieu de critiquer sans arrêt ce dernier, le PS ferait mieux d'être bon. Or il est très mauvais.
LFI lui a donné l'autorisation....?
À VOMIR
Il manquait plus que lui le traite de la gauche
Verges reviens
Il devrait rencontrer Huguette Bello !!!
Oui et alors ?