[VIDEO] Union de plusieurs mouvements

Rentrée politique et élections européennes pour une plateforme de gauche

  • Publié le 14 février 2024 à 11:14
  • Actualisé le 14 février 2024 à 15:54

Les différents mouvements de la plateforme politique constituée lors des sénatoriales de 2023, ont présenté ce mercredi 14 février 2024, leurs grands axes de travail pour les prochains mois avec en ligne les élections européennes qui auront lieu le dimanche 9 juin prochain. Car "les solutions aux grands défis posés à La Réunion passent aussi par une bonne prise en compte des problématiques par l'Europe" dit en substance la plateforme (Photo sly/www.imazpress.com)

La sénatrice PS Audrey Belim commence la conférence de presse en adressant "tout le soutien" de la plateforme à la presse réunionnaise et en particulier aux deux titres de presse écrite en difficulté.

La sénatrice PS présente ensuite sa méthode d'action au Sénat cinq mois après son élection.

Outre ses 34 interventions à la tribune sénatoriale, l'élue note que par le biais de questions au gouvernement, "nous avons mis l'accent sur la nécessité d'être associés à la réflexion sur l'octroi de mer, ou encore sur la nécessité d'être concertés" sur la gestion de l'après Belal, notamment "en ce qui concerne la mise en place réseau EDF enfouie" énumère la sénatrice.

Audrey Belim a également rappelé qu'elle est récemment intervenue par courrier auprès du ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, pour demander une indemnisation rapide des pertes générées par le cyclone.

- Co-construction de notre projet régional -

Maurice Gironcel (PCR), maire de Sainte-Suzanne, président de la Cinor et du Sidelec, prend ensuite la parole pour souligner : "nous sommes dans la continuité du travail entamé dès les sénatoriales, à savoir dans la co-construction de notre projet régional".

L'élu développe ensuite les grands défis posés par le dérèglement climatique. "Nous sommes en première ligne et le cylcone - qui est passé directement sur nous, est venu nous le rappeler. Toutes les communes ont souffert. Il y a eu 33 millions d'euros de pertes pour l'agriculture et 100 millions d'euros pour l'ensemble du territoire".

Un coût "énorme" auquel l'intercommunalité qu'il dirige doit faire face. "Belal a produit 7.000 tonnes de déchets verts sur le territoire de la Cinor, quatre fois plus que Bastirai. Cela veut aussi dire que les coûts financiers sont quatre fois plus élevés" remarque Maurice Gironcel.

"Dans notre budget nous avions prévu 150.000 euros pour le ramassage des déchets verts, or nous allons avoir besoin de 2,5 millions d'euros pour venir à bout de déchets laissés par Belal" souligne le président de la Cinor.

"Nous avons posé le problème au ministre de l'Intérieur lors de son passage à La Réunion tout de suite après le passage du cyclone, il a été attentif à notre questionnement" dit encore Maurice Gironcel.

Il s'étonne ensuite "nous avons donc fait des demandes d'aide, la réponse donnée par la préfecture a été cinglante, cela a été un refus. On nous a dit que pour le moment ce type de dépense n'entre pas dans la liste des pertes indemnisables".

Maurice Gironcel annonce que les demandes d'aides vont de nouveau être faites "et cette fois nous espérons une réponse positive". Regardez

Le président de la Cinor par ailleurs insisté sur le développement des énergies renouvelables. "Nous n'avons pas d'autre choix possible" affirme-t-il avant de décliner toutes les possibilités pour ce type d'énergie, "les éoliennes, le photovoltaïque, l'agricoltaïque...". Regardez

- "Réfléchir à nos relations avec l'Etat central" -

Il revenait à Olivier Hoarau, maire du Port, dirigeant du mouvement Ansanmn, d'aborder la question des relations entre l'Etat central et les collectivités.

"Le préfet a récemment posé la question de savoir s'il devait continuer à intervenir (en tant que médiateur - ndlr) dans un certain nombre de mouvements sociaux" note le maire portois.

"A mon sens, la réponse est oui, il est évident que l'Etat ne doit pas sortir du débat, mais en faire partie, sans se poser en donneur de leçon" poursuit l'élu. Regardez

Olivier Hoarau plaide ensuite en faveur de mesures fortes pour "aider et protéger notre agriculture et nos entreprises".

- "Dans le respect de chacun et de notre diversité" -

Ericka Bareigts, conseillère régionale et maire PS de Saint-Denis prend la parole en dernier et souligne que toutes les composantes de la plateforme se réunissent régulièrement pour élaborer "un projet de société sur les 20 prochaines années".

"Nous nous sommes engagés à travailler dans le respect de chacun et de notre diversité" dit-elle encore.

La maire dioysienne a souligné la nécessité de mettre fin de l"économie de comptoir "tojours en vigueur" à La Réunion, au bénéfice d'une économie de conquête. Regardez

Elle souligne aussi "l'importance du rendez-vous électoral" que constituent les élections européennes.

"L'Europe a désormais admis que nous sommes loin, que nous devons avoir des règles différentes, elle a accepté cette notion de singularité" note la maire dionysienne

Un état de fait qui - au moment du dérèglement climatique et des enjeux qu'il pose -, doit maintenant déboucher "sur la création d'un fonds structurel de protection" contre la montée des eaux, le débordements des rivères, les glissements de terrain... Regardez

Eircka Bareiegts termine en mettant l'accent sur l'urgence d'avoir une réflexion sur les migrations. "Lorsqu'il y a la guerre, la famine, on cherche évidemment à fuir à aller ailleurs. Tous les murs aussi grand soient-ils ne pourront pas empécher cela" commente l'élue dioysienne touchée par ce problème "en tant que Réunionnaise, mmebre d'un peuple de migrants".

Elle ajoute : "cela il est vrai que lorsque l'on est pauvre et que l'o voit un autre pauvre arriver, on a peur qu'il nous prenne le peu qu'on a. C'est la réalité, il ne faut paa édulcorer le problème. Il faut en discuter" et ne pas laisser le champ libre à l'extrème droite". Regardez

A noter qu'il n'y aura pas d'appel commun des membres de la plateforme à voter pour une liste aux Européennes. "Chacun d'entre eux appellera à voter pour la liste progressiste qu'il juge la plus proche de ses convictions et la plus conforme à la défense des intérêts de La Réunion" indiquent les différents membres.

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2 Commentaires
HULK
HULK
8 mois

Ils ont tous en ligne de mire les futures élections municipales et régionales et ce n'est qu'une union de façade. Ils sont tellement mauvais que le Rassemblement national va les écraser. Ce sont eux les vrais responsables, avec la droite, de la montée du RN. Incompétence,compromissions,scandales,et voilà le résultat.

jaco
jaco
8 mois

blabla bla!!!il y aura une liste nationale pour chaque parti et les réunionnais rejoindrons ces listes !!!!à quelle place s'ils veulent être élus............ pas sur d'avoir un seul élu réunionnais aux européennes!!!!