L’incendie qui touche l’île Amsterdam reste actif et poursuit sa progression vers le sud sous l’effet de conditions météorologiques favorables, marquées par un temps sec et des vents forts. À ce jour, on estime que 1 048 hectares ont été brûlés, soit 18 % de la superficie de l’île.
Les équipes des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF) et leurs partenaires "poursuivent leur mobilisation pour suivre l’évolution de la situation et anticiper les actions nécessaires".
"D’après les dernières images satellite, les champs de panneaux photovoltaïques de la base, qui avaient été épargnés dans un premier temps, semblent désormais avoir été touchés. Les infrastructures d’alimentation en eau et de télécommunication ne sont plus opérationnelles", indique l'administration des TAAF.
Une mission de reconnaissance partira à bord du Floréal, frégate de surveillance de la Marine nationale, le 7 février prochain.
Composée d’un détachement de quatre sapeurs-pompiers professionnels du SDIS de La Réunion et de sept personnels techniques des TAAF, dont un médecin, cette mission aura pour objectifs :
• d’évaluer l’évolution de l’incendie en identifiant les points chauds persistants ;
• d’établir un état des lieux des infrastructures vitales de l’île, notamment les réseaux d’eau, d’énergie, de sécurité incendie et de transmissions ;
• de réaliser la mise en sécurité des équipements ;
• de rechercher les causes de l’incendie.
Les autorités des Terres australes et antarctiques françaises "restent pleinement engagées dans la gestion de cette crise et remercient l’ensemble des acteurs mobilisés pour leur appui et leur détermination face à cette situation exceptionnelle".
Les Canadairs n'ont pas de système pour être propulsés depuis un porte-avion, ni de crosse pour être freiné à l'atterrissage.
Il faut aussi un entraînement très spécifique pour décoller ou atterrir depuis un porte-avion, ainsi que des trains d'atterrissages surdimensionnés pour absorber les chocs.
La France pourrait envoyer un canadaire sur un porte-avion. Nous payons des impôts pour sauvegarder ces îles si éloignées. Je suis allé dans les années 1980 et 1990, c'est un lieu plein de mystères...