Quelques heures de sommeil après leur arrivée au Havre d’un parcours de 230 milles l’équipage La Réunion, composé de Jules Delpech, Lorenzo Palazzi, Mathis Pichard et Noémi Gicqueau, s’est lancé dans un parcours construit et une course côtière à l’occasion du Grand Prix de la Ville du Havre ce mercredi 10 juillet. En comptant les deux manches, L'Équipage La Réunion termine finalement 8ème au classement général de ce Grand Prix du Havre. Nous publions ci-dessous le communiqué (Photo : Ligue de Voile de La Réunion)
Au départ de ces régates, Jules Delpech annonce les conditions météo du jour : "Au niveau météo, on a des conditions correctes, on va avoir 10-12 nœuds, peut-être un petit peu plus, s’il y a des effets de site qui accélèrent le vent".
"Je suis un peu fatigué, car je n’ai pas beaucoup dormi ces deux derniers jours. La nuit dernière, j’ai pu dormir mais c'était un peu court. Ce rythme ressemble un peu à une course en solitaire, sauf qu'ici, nous pouvons revenir dormir dans un lit entre les manches."
La Réunion termine en fin de tableau du parcours construit. Jules Delpech explique : "Nous avons rencontré des problèmes lors des départs aujourd'hui. Pour le premier départ, nous avons volé le départ, probablement de peu, mais cela n'a pas joué à grand-chose. Nous avons attendu la confirmation du Comité pour savoir si c'était bien nous qui avions volé le départ. Finalement, nous avons dû faire demi-tour, mais c'était un peu tard."
"Après avoir fait demi-tour, nous nous sommes retrouvés en dernière position. De plus, notre navigation par la suite n'a pas été optimale : nous n'étions pas au bon endroit et nos manœuvres n'étaient pas réussies, ce qui ne nous a pas permis de remonter dansle classement. Malgré cela, nous étions tout de même heureux d'être là et de pouvoir naviguer."
La Réunion se classe en 6ème position du parcours côtier. Jules Delpech souligne :
"Pour la deuxième manche, qui était un parcours côtier, nous nous sommes remobilisés. Bien que nous n'ayons pas pris un très bon départ, arrivant un peu tard sur la ligne, nous avons bien navigué par la suite, en particulier lors du deuxième près où nous nous sommes bien rattrapés. Nous avons terminé 6ème sur cette manche. Cette deuxième manche avait un coefficient de 1, tandis que la première manche avait un coefficient de 0,5. Il était donc plus important de bien réussir le parcours côtier que la première manche. Au final, la journée a été mitigée en termes de classement, mais il faisait beau, nous nous sommes bien amusés à bord, et c'était une expérience agréable!"
Mathis Pichard ajoute : "C’était un petit peu compliqué sur la première manche parce qu’on n’était pas encore tous bien calés. C’est la première fois qu’on navigue dans cette configuration là."
Le départ raté nous plie le jeu un peu d’avance et après des erreurs qui font qu’on n’ arrive pas à revenir du tout. Donc, un peu compliqué, le temps que les automatismes se mettent en place.
"Sur la deuxième, c’était un petit peu mieux. On ne fait pas un super départ non plus, mais on réussit à un petit peu mieux jouer, notamment sur le deuxième près où on s’en sort finalement pas si mal et on finit milieu de tableau là (6ème), ce qui est assez honorable".