Le prix national du Génie écologique 2024 a récompensé plusieurs initiatives innovantes en faveur de la biodiversité et de la durabilité, dont un projet mené par plusieurs acteurs de l’île de La Réunion. (Photo photo RB/www.imazpress.com)
Le lundi 19 novembre 2024, les lauréats du prix national du Génie écologique ont été dévoilés. Lancé en 2012 par le Centre de ressources du génie écologique, ce prix valorise les pratiques qui allient performance environnementale, innovation et ancrage territorial.
Il distingue chaque année des projets "exemplaires" en matière de protection et de restauration des écosystèmes, et met en avant des "solutions ingénieuses et durables". Parmi les lauréats 2024 figure une initiative issue de La Réunion.
Il s'agit du projet intégré de conservation et de restauration des milieux naturels porté par plusieurs acteurs réunionnais, dans la catégorie ”Pratiques de gestion favorables à la biodiversité”.
- La Réunion peut inspirer "d’autres collectivités et entreprises" -
L’île, avec sa biodiversité unique au monde, peut constituer un laboratoire naturel où les initiatives en génie écologique prennent tout leur sens.
Le projet récompensé cette année "illustre cette dynamique, en mettant en œuvre des techniques adaptées aux spécificités locales tout en répondant aux enjeux globaux de conservation et d’adaptation au changement climatique", affirme le Parc national de La Réunion.
En décernant ce prix, les organisateurs que sont l’Association fédérative des acteurs de l’ingénierie et du génie écologique (A-IGÉco) et l’Office français de la biodiversité (OFB) ont souhaité inspirer d’autres collectivités et entreprises à suivre l’exemple des lauréats.
"L’île de La Réunion, grâce à ses projets novateurs, continue de démontrer qu’elle est un acteur clé dans la préservation de la biodiversité mondiale", conlut le Parc national de La Réunion.
Le Prix national du Génie Ecologique est co-organisé par l’A-IGÉco (association fédérative des Acteurs de l’Ingénierie et du Génie Écologiques) en partenariat avec le Ministère de la transition écologique, l’Office français de la biodiversité (OFB) et Plante et Cité.