Le vendredi 13 septembre 2024, et suite à des violences survenues au collège Harry Gruchet de la Chaloupe Saint-Leu, l'établissement avait décidé de fermer ses portes. Une cellule d'écoute avait été mise en place. Face à ces comportements, la commune de l'ouest a décidé de renforcer ses actions.
Ce lundi 16 septembre, l’ensemble des acteurs s’est réuni pour tenter d’apporter de l’apaisement et un retour à la normale. Pascaline Soret, élue du quartier qui intervient sur les affaires scolaires était présente tout comme le coordonnateur du Contrat Local de Sécurité et de Prévention de la Délinquance (CLSPD), des membres de la Vie éducative, du cabinet du Maire, la police municipale, la gendarmerie, l’Éducation nationale et des associations du quartier.
Si depuis la rentrée scolaire, une demande de renfort a été faite par la mairie de Saint-Leu. À compter du 15 octobre 2024, quatre agents de surveillance de la voie publique (ASVP) supplémentaires seront déployés dans les quartiers de la Chaloupe.
"Ils effectueront des patrouilles régulières de 6h à 18h pour maintenir l’ordre et rassurer la population", précise la municipalité.
Il a également été décidé de la mise en place d'une cellule de veille pour une durée indéterminée.
Une prochaine réunion de la cellule de veille est prévue pour évaluer la mise en place des premières mesures et envisager des actions supplémentaires en fonction des résultats observés.
Des rencontres avec les parents d'élèves seront quant à elles organisées à compter du lundi 23 septembre.
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- Des stages pour les élèves et plus d'accompagnement -
Face à ces violences, il a également été évoqué entre la commune et l'Éducation nationale, la mise en place de stages de sensibilisation au sein de la police pour les élèves. "L'idée est de créer un lien de responsabilisation entre les jeunes et les forces de l’ordre, tout en leur offrant une meilleure compréhension des enjeux sécuritaires", a expliqué le chef de la police municipale.
"Les exclusions répétées ne résolvant pas les problèmes comportementaux, la commune, en collaboration avec l’Éducation nationale, souhaite développer les mesures de responsabilisation pour les élèves perturbateurs, en dehors du cadre scolaire."
Si ce dispositif, déjà envisagé dans l’établissement, consiste à faire participer les jeunes à des activités à caractère éducatif ou de solidarité en dehors des heures de cours, "l’accord des parents et de l’élève reste un obstacle majeur à la mise en place de cette mesure en dehors du cadre scolaire", déplore Monsieur Soupramanien, principal du collège de la Chaloupe.
En parallèle, la municipalité réfléchit à un renforcement des conventions avec les associations locales pour qu’elles jouent un rôle encore plus actif dans la prévention des violences. "L'idée d'inclure les éducateurs de rue dans ce processus est également à l’étude, afin d’éviter l’exclusion définitive des élèves et de leur offrir des alternatives éducatives et sociales."
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Il faudrait vérifier la santé mentale des jeunes !