Le photographe professionnel peut passer des heures en forêt

"Yab Alex", la passion des oiseaux

  • Publié le 22 janvier 2017 à 13:11

Il peut se passer des jours, voir des semaines avant que "Yab Alex" ne parvienne à capture la bonne photo. Celle d'un oiseau la vierge ou d'un faucon, qu'il chasse régulièrement, armé de son appareil. Portrait d'un spécialiste alliant connaissance, patience et amour de la nature.

Il peut parfois passer des heures en forêt pour décrocher la bonne photo : Alexandre Boyer, plus connu sous le nom de "Yab Alex" est spécialisé dans la photographie animalière depuis maintenant une dizaine d'années. Et à La Réunion, ce sont surtout les oiseaux qui passent devant son objectif. "Il y a une quarantaine d'espèces qui nichent sur l'île" assure t-il. Et pour les capturer en images, Yab Alex n'hésite pas à passer des heures en forêt. Où il aime d'ailleurs "prendre du temps et apprécier la fraîcheur".

L'oiseau qui montre le plus souvent son bec à son appareil, c'est le tec-tec. "Mignon et facile à photographier", le forestier se prête volontairement au jeu. Mais, ce sont les plumes de l'oiseau la vierge que Yab Alex préfère aperçevoir dans les sous-bois, grâce à ses "belles couleurs" et son "comportement intéressant". Et la difficulté à l'avoir remonte d'un cran l'intérêt du spécialiste. Car la rareté se rajoute à la passion du photographe et lorsque surviennent des rencontres improbables, c'est encore mieux. "J'aime trouver des faucons, ils ont une période de migration un peu décalée, mais sont particulièrement rapides ! Je trouve ça superbe" s'enthousiasme Yab Alex, qui les préfère au papangue péi.

 

 

Aux amateurs, le spécialiste conseille surtout de "connaître son sujet". Patience et connaissance sont les maîtres mots des photographes animaliers : "Par exemple, c'est important de savoir qu'un merle mange des fruits, si vous trouvez des fruits mûrs, il y a des chances pour qu'il vienne se nourrir" développe t-il. Tout comme il est important d'être plutôt calé en technique, pour maîtriser au mieux les réglages de l'appareil. Le processus peut aussi être très long. Dans ses souvenirs les plus marquants, Alexandre se souvient d'avoir loué une chambre d'hôtes à la Plaine des Cafres pendant trois jours, à la recherche d'un moutardier. Il n'en a pas vu l'ombre d'une plume. C'est le jeu de nature et le photographe relativise. Surtout que maintenant, grâce au numérique, il peut se permettre de déclencher plus fréquemment son flash. Ce qui était plus compliqué durant la période de l'argentique !

 

 

guest
1 Commentaires
Holi
Holi
7 ans

Inintéressant ce mec , connaissez vous le personnage ???? Bof !