Ce vendredi 5 avril 2024, la Communauté d'agglomération du Sud (CASUD) s'est réunie lors d'un conseil communautaire sous la présidence d'André Thien Ah Koon. Le vote du budget primitif de l'année 2024 a été validé, évalué à près de 170 millions d'euros, ainsi que d'autres décisions cruciales. Au total, une trentaine d'affaires ont été examinées et traitées lors de cette réunion (photo Sly/www.imazpress.com)
Lors de la réunion du conseil communautaire, le budget primitif de l'année 2024 a été approuvé, atteignant plus de 170 millions d'euros.
Dans le souci d'accompagner les familles en difficulté face à la baisse continue de leur pouvoir d'achat, il a été décidé de geler les impôts sur le territoire à partir de 2024. Les taux d'imposition de l'année 2023 sont donc reconduits pour l'année 2024. À titre d'information, la CFE (cotisation foncière des entreprises) est fixée à un taux de 22,76%, tandis que le TEOM (Taux d'enlèvement des ordures ménagères) s'élève à 16,7%.
Le président de la Casud, André Thien Ah Koon, se félicite : "c'est un moment important qui montre bien que les difficultés que les institutions traversent en ce moment, avec l'augmentation de l'inflation, nécessitent de la prudence. Nous avons une gestion qui empêche l'augmentation de toutes les prestations, de tous les tarifs. Cela sera maintenu, et la gratuité des bus sera effective en août pour tous les réseaux concernés par la Casud". Retrouvez ci-dessous son interview :
Le conseil communautaire a validé également, le versement d’une subvention pour les transports de personne en augmentation d’un million d’euros par rapport à 2023, s'élevant à 10 200 00 euros. Les raisons de cette augmentation : financer les surcoûts liés à l’exploitation d’un nouveau marché des activités de transport urbain de personnes et la gratuité des transports urbain sur le territoire.
De plus, la Casud a reconduit son adhésion à l'association nationale des élus de la montagne (ANEM), dont la cotisation pour l'année 2024 s'élève à 1 365 euros. L'objectif de cette association est de représenter les communes situées en zone montagneuse auprès des pouvoirs publics français et européens, en vue d'obtenir des politiques visant au développement de ces territoires.
Enfin, un avis favorable a été émis concernant le projet de "plan de prévention des risques littoraux" pour la commune de Petite-Ile. Ce plan permet de reconnaître la zone comme étant exposée à des risques naturels et d'établir des mesures de prévention adéquates.
"D'abord notre territoire a été exemplaire, nous avons montré que nous sommes capables d'être solidaire. Par exemple, s'il existe une station d'épuration à Saint-Joseph, il y en a pas au Tampon, il y a une station d'épuration à l'Entre-deux, il y en a pas au Tampon", se félicite le président. Retrouvez ci-dessous son interview :
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