A l'occasion de la fête de la nature (du 19 au 23 mai 2021), "la Cinor et Runeo ont mené de concert une action d'enrichissement de la biodiversité des jardins de restauration écologique du Grand Prado, avec l'installation de trois ruches d'abeilles" indique la Cinor. Quatre nouvelles espèces endémiques ont également été plantées. "Ces actions visant à la sauvegarde de l'ensemble des espèces menacées par le réchauffement climatique" indique la Cinor dont nous publions le communiqué ci-dessous. (photos : Cinor)
Ces journées, marquant la fête de la nature, se révèlent l’occasion pour Maurice Gironcel, président de la Cinor et Geoffroy Mercier, directeur général de runéo et des membres de la commission environnement de la collectivité de se rendre dans les jardins du Grand Prado et de découvrir ces contributions à l’environnement en présence du Président et vice-président du Syndicat apicole de La Réunion, François Payet et Pascal Faustin, l’apiculteur en charge des ruches, le représentant de Leu. Réunion, ainsi que des jardiniers du Grand Prado et de la Coulée Verte voisine.
De fait, fin avril 2021 des ruches sentinelles ont été introduites au Grand Prado, sur le site de l’usine de dépollution des eaux usées de Saint-Denis et de Sainte-Marie. Les ruches, au nombre de 3 dans un premier temps, ont été positionnées au sein du jardin paysager de 5 ha entretenu par la société Grand Prado 360°, dans le cadre du contrat de délégation existant avec la Cinor.
De même, à l’occasion de cette opération, des espèces endémiques ont été plantées dans les jardins de restauration écologique du Grand Prado, venant enrichir la collection existante sur site et l’environnement des abeilles. Il s’agit d’un bois de pomme, d’un bois de judas, d’un bois de senteur blanc et d’un affouche rouge.
- Installation de ruches sentinelles -
“Ces actions s’inscrivent dans la stratégie de reconquête et de préservation de la biodiversité voulue pour ce site, pensé de façon écologique dès sa conception”, explique le président de la Cinor. “
Dès 2013, nous avons émis la volonté que ce site s’inscrive pleinement dans une démarche de développement durable, avec non seulement pour fonction de traiter les eaux résiduaires, mais aussi de produire de l’énergie grâce à la méthanisation, de promouvoir l’économie circulaire grâce à la valorisation agricole des boues homologuées en amendement, d’éduquer le public scolaire et, aujourd’hui, de contribuer à la sauvegarde d’espèces menacées”.
“S'agissant du rôle des abeilles au sein de notre écosystème, nous savons aujourd’hui, que plus de 80% de l’environnement végétal est fécondé par les abeilles. Et qu'elles jouent, parmi les insectes présents sur la planète, un rôle prépondérant de pollinisateurs”. Près de 20 000 espèces végétales menacées sont encore sauvegardées aujourd’hui, grâce à l’action pollinisatrice des abeilles, sachant que près de 40% de notre alimentation dépend exclusivement de leur action fécondatrice.
Or, depuis 1995, près de 30% des colonies d’abeilles disparaissent chaque année en France. Et la première cause de la mortalité des abeilles est liée aux pesticides, véritable fléau pour ces insectes.
Aussi, consciente de la mortalité croissante des abeilles et de la fragilité des écosystèmes qui dépendent de leur action, la Cinor s'est s’engagée aux côtés de l’Union Nationale de l’Apiculture Française (UNAF), dans une démarche écologique concrète, cohérente avec son projet politique. La coopération entre les parties, sur la base du programme national “L’abeille, sentinelle de l’environnement”, est maximale.
Un prochain rendez-vous est du reste donné en septembre-octobre 2021, en présence de l’UNAF, pour réaliser un premier bilan et poursuivre ce partenariat, avec la mise en place de 3 nouvelles ruches. D'ici là, les nouveaux “locataires travailleurs” du Grand Prado auront pris leurs marques et se seront acclimatés.
- Plantation d’espèces endémiques affectionnées des abeilles -
Concernant les quatre nouveaux plants d’espèces endémiques ayant fait leur apparition au sein du jardin écologique, deux espèces ont particulièrement appréciées des abeilles pour leurs belles fleurs blanches : le bois de pomme et le bois de judas.
La première espèce, également connue sous le nom scientifique de syzygium borbonicum, a une floraison spectaculaire et mellifère, mais qui ne dure pas;
La seconde, cossinia pinnata, est un arbre qui fleurit presque toute l'année et constitue un “fond de scène” idéal pour le butinage des abeilles. Une symbiose nécessaire puisque si la biodiversité des récoltes permet aux ruchers de se renforcer, les abeilles participent de la plupart des pollinisations des espèces endémiques.
Les ruizia cordata et ficus mauritiana plantés à proximité viennent également enrichir l’environnement du site et des abeilles.
En réintroduisant ces espèces à proximité de ruches, les abeilles réapprennent à les polliniser, contribuant ainsi à renforcer leur présence sur le territoire. Précisons que ces plants d’espèces endémiques résultent d'un don fait au Grand Prado par Leu Jardin -qui accompagne le site dans sa démarche de restauration écologique- et les jardins voisins de La Coulée Verte de Beauséjour, engagés dans un projet similaire.
- Cinor-Unaf : lutte pour la sauvegarde d’espèces menacées -
Pour rappel, à travers son plan "Climat air énergie territorial", et notamment son axe 5 " Préserver les milieux naturels et les ressources ", la Cinor a pris l’engagement d’apporter sa pierre à l’édifice en ce qui concerne la préservation de la biodiversité, aussi bien pour les espèces animales que végétales.
Afin de sensibiliser le grand public sur la situation inquiétante de mortalité des abeilles et tenter de protéger aussi bien les abeilles que les apiculteurs qui en dépendent, l’Unaf a lancé en 2005, au niveau national, un programme " L’abeille, sentinelle de l’environnement ".
L’abeille existe en effet sur notre planète depuis plus de 80 millions d’années. Et après avoir survécu à tous les changements climatiques, les abeilles et les pollinisateurs sauvages sont aujourd'hui menacés en raison de mutations profondes et rapides de l’environnement, via le réchauffement climatique.
La Cinor appuiera cette démarche nationale de préservation et de sauvegarde de ces espèces sur la base d'une convention passée entre l’Unafet la Cinor pour une durée de 3 ans.
L’objectif de cette action est d’introduire, dans un premier temps, à titre expérimental, des ruchers sur le site paysager de la Step du Grand Prado, et compléter ainsi le parcours pédagogique réalisé en 2013.
il ne fait tellement aucun projet ni pour sa ville de Ste Suzanne ni pour la Cinor que maurice gironcel est obligé de poser devant des ruches quoi mais quelle ridicule honte pour les gens du nord
Que des gens qui fond là posent photos et qui a besoin d'un casque de BTP pour voir des abeilles lol Ça sert à rien un casque Nos élus nous prennent vraiment pour des imbéciles à la Réunion