Ainsi s'exprime hier dans Mediapart Françoise Gullug, l'enseignante qui a lancé l'affaire à Betharram. "J’ai fait un courrier à M. Bayrou, un courrier à la direction diocésaine […]. Bayrou n’a jamais répondu." (Photo : www.imazpress.com)
La professeure dit aussi avoir interpellé directement l’élu béarnais à l’occasion d’une remise de décoration, à Pau le 17 mars 1995. « Je lui ai dit : “Il faut absolument faire quelque chose à Bétharram, parce que c’est très grave. Je pense que c’est très très grave.” Je l’entends répondre : “Oui, on dramatise.” Je lui ai dit : “Non, on ne dramatise pas, c’est vraiment grave.” Et puis je suis partie. […] S’il avait agi, il y a trente ans de souffrance qui n’auraient pas eu lieu. »
"Avec Elisabeth Bayrou, on entendait les coups".
« J’avais été choquée que Mme Bayrou me croise à côté d’une salle dans laquelle on entendait un adulte cogner sur un enfant. On entendait les coups. Il hurlait et le gamin pleurait et demandait grâce. J’avais l’impression que pour elle, ces enfants-là étaient d’une espèce inférieure aux siens. C’est-à-dire que ces enfants-là, c’était normal qu’on les batte », dit-elle notamment.
Après les nouvelles révélations faites par Médiapart hier on comprend les raisons du mensonge d'État. Il savait tout. Il a tout couvert. Sa femme aussi. Dès 1994, 1995 ils savaient tout. Ils n'ont rien fait. Ils ont couvert. La honte et le déshonneur.
Voilà de quoi Betharram est le nom. Voilà le système que le Premier ministre François Bayrou a couvert et continue de couvrir. Des notables qui violentent les enfants et se protègent les uns les autres. L'omerta comme règle d'or.
Voilà pourquoi le Premier ministre a menti et rementi devant la représentation nationale. Il était au courant de l'affaire dès 1994, 1995. Il connaissait le violeur en série, le père Carricart. Il est allé voir en 1998 le juge en charge de l'affaire pour s'assurer que ses propres enfants n'étaient pas victimes. Il savait tout et n'a rien fait.
Rien pour protéger les autres enfants. Rien pour faire cesser les violences. Rien pour faire condamner les criminels. La honte et le déshonneur.
Le Premier ministre doit s'en aller. Quel pays peut accepter d'être dirigé par un homme qui a couvert la plus grave affaire de pédocriminalité du pays ? La France, déjà largement affaiblie par 7 ans de macronisme, ne peut être représentée par un représentant d'un tel système qui organise l'impunité des auteurs de violences sexuelles.
Le Président Emmanuel Macron ne peut plus garder comme Premier ministre un menteur en série qui a couvert la pire histoire de violences faites aux enfants de notre histoire. La France ne mérite pas ça. Nos enfants ne méritent pas ça.
Quel message envoyé aux victimes, au pays et au monde si un tel homme restait en place malgré tout ? Malgré l'ignominie qu'il connaissait et qu'il a couvert pendant tant d'années.
Le Premier ministre doit partir. Toute la lumière doit être faite sur le scandale de Betharram et tous les autres que l'on ne connaît pas encore. Les 30 mesures de la Ciivise doivent être appliquées immédiatement. Le Juge Durand doit avoir les moyens de mener son travail. La protection de l'enfance doit devenir une priorité nationale.
La honte et le déshonneur accompagnent maintenant et accompagneront pour toujours le nom de François Bayrou, menteur en série. Il doit partir pour que la honte et le déshonneur ne rejaillissent plus sur toute la France.
Perceval Gaillard
Député de La Réunion
Et dire que type est mon député…
Pas encore de communiqué sur C8 et sur la liberté d'expression. Alors que c'est une première en France. Le Conseil d'État a validé la fin de C8 et NRJ12 en donnant raison à la décision de l'Arcom. C'est vrai que le JIR à subi sa mort en raison des dossiers des emplois familiaux ou autres dossiers politiques. Il a payé par sa mort. Alors la défense des emplois locaux, le patriotisme local pour la sapmer ...est-ce une vérité M. Perceval ?
Je viens de lire une tribune de jean Claude Comorassamy dans imazpress au titre
"Nout Lang' Kosé Sé Léritaz Nout Zansèt Lilé Nout Zarlor", que pensez-vous M. Perceval ? C'est vrai ce n'est pas votre langue maternelle mais quand même !
Avec des "si", on mettrait Paris dans une bouteille...
"Si ma tante en avait, on l'appellerait Tonton"
Who's next????????????????????
Tout est prétexte à faire un con-muniqué, les élections approchent....
Qu'est ce que tu en sais ?
Occupe toi de la 7ème circonscription, tant à faire ...