C’est avec solennité que j’ai appris le décès du pape François, survenu au lendemain des fêtes de Pâques, moment si symbolique pour le monde chrétien. Je tiens à adresser mes sincères condoléances aux catholiques de notre île et du monde entier, qui perdent aujourd’hui un guide spirituel profondément humain, engagé et résolument tourné vers les plus fragiles. (Photo photo RB/www.imazpress.com)
Je veux saluer la mémoire d’un homme qui, dès le début de son pontificat, a su incarner une Église plus proche des pauvres, des migrants, des exclus.
Dès sa première sortie, en 2013, sur l’île de Lampedusa, il a jeté une lumière crue sur le drame des personnes migrantes et déplacées, dénonçant "la mondialisation de l’indifférence".
Le pape François a aussi été un artisan d’ouverture au sein d’une institution millénaire. Il a œuvré pour que des femmes puissent accéder à des responsabilités au sein de la Curie romaine, posant ainsi les premiers jalons d’une évolution plus juste et plus représentative.
Par ses gestes concrets, comme ses visites dans les prisons durant la Semaine sainte, il a montré que le message chrétien est avant tout un message d’amour, de pardon et de dignité.
Il fut également un précurseur en matière d’écologie. Par son encyclique Laudato Si’, il a alerté la planète sur les conséquences dramatiques du changement climatique et dénoncé sans détour la logique destructrice d’une société de consommation fondée sur l’accumulation et le gaspillage.
Dans une époque marquée par la guerre, les divisions et les dérives autoritaires, il a tenu bon : contre les replis identitaires, contre l’indifférence face à la souffrance, pour une fraternité universelle.
Je rends hommage à un homme de foi, de combat et de paix. À un guide moral qui n’a jamais renoncé à dire l’essentiel : que notre humanité se mesure à notre capacité à protéger les plus faibles, à prendre soin de la Terre, et à rester debout face à l’injustice.
En tant que jeune engagé dans la vie publique et attaché aux valeurs de justice sociale, je veux retenir du pape François sa volonté constante d’ouvrir des ponts là où tant d’autres dressent des murs.
Son héritage nous engage, croyants ou non, à œuvrer pour un monde plus fraternel.
Alexis Chaussalet.
Très bel hommage , bravo jeune homme !
Lui aussi avu la lumière divine !