Nos organisations défendent le principe d’un calendrier pédagogique de type climatique civil (Photo : rb/www.imazpress.com)
C’est pourquoi nous ne pouvons laisser le rectorat affirmer que son projet de calendrier serait le fruit d’un compromis ou d’un consensus. Il n’en est rien. Lors des groupes de travail auxquels nous avons participé nous avons proposé un calendrier alternatif à celui du rectorat.
En effet, le calendrier que l’on veut nous imposer est le modèle actuel avec des vacances de janvier légèrement rallongées et les vacances de mars et mai raccourcies.
Cela n’a rien à voir avec le projet que nous proposons qui est le seul permettant de répondre aux exigences premières de tout calendrier scolaire : améliorer la réussite des élèves.
En outre, il permettrait de :
- limiter au maximum l’exposition aux périodes les plus chaudes de l’année car on le voit, travailler dans des conditions de chaleur extrême est un frein à la réussite scolaire
- en finir avec les 2 grosses coupures en pleine année scolaire
- en finir avec les horaires aberrants de passation des examens
- réduire les dépenses énergétiques des établissements climatisés (il y en a)
- renouer avec une alternance équilibrée entre les périodes travaillées et les périodes de congé
- pour les bacheliers en poursuite d’étude hors académie : disposer d’un temps supplémentaire pour se préparer, s’installer et augmenter ainsi les chances de réussite.
Le calendrier scolaire est en effet un outil qui doit contribuer à la réussite des élèves et à rien d’autre.