Le président du conseil départemental exprime une vive inquiétude face à la décision de l’État de réduire drastiquement les moyens alloués aux Parcours Emploi Compétences (PEC), à travers un arrêté préfectoral en date du 24 mars 2025. (Photo photo RB/www.imazpress.com)
La baisse brutale du taux de prise en charge de 60 % à 43,5 % et la limitation des contrats à six mois mettent en péril un dispositif essentiel à l’insertion sociale et à la continuité des services publics de proximité. Dans un contexte de chômage massif, de grande précarité, de catastrophes naturelles récentes et de crises sanitaires, cette décision apparaît totalement déconnectée des réalités locales.
Les PEC ne sont pas un luxe, mais une nécessité pour des milliers de Réunionnais, jeunes ou seniors, en quête d’une utilité sociale et d’un revenu digne. En restreignant ces opportunités, c’est l’équilibre de tout un territoire qui est fragilisé.
Le Conseil départemental appelle l’État à revoir sa position et à engager sans délai une concertation spécifique pour La Réunion. Il en va de la justice sociale, de l’égalité des chances et du respect dû à chaque citoyen.
Nous n’acceptons pas ce désengagement. Nous resterons mobilisés pour défendre l’emploi et la dignité des Réunionnaises et Réunionnais.
C'est surtout un vivier electoral qui dure depuis des années
Pourvu que sa dure.
Comme quoi il n'y a plus de ruban à couper.
Enfin il se réveille après la sieste.
L'unité pour sauver le financement et la durée des contrats PEC, sur une île qui compte 30 % de chômage. Merci au président Melchior pour la défense de ce dossier.
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