Le parti PLR (Pour La Réunion) a pris connaissance du discours de politique générale de Michel Barnier, prononcé ce jour devant le Parlement. Sans grande surprise, ce discours s’inscrit dans la continuité des politiques économiques austéritaires que nous avons dénoncées à plusieurs reprises. (Photo photo Sly/www.imazpress.com)
Le cap est maintenu sur la réduction des dépenses publiques, alors que la majorité des Français attendent des investissements massifs dans les services publics essentiels tels que la santé, l'éducation ou encore la justice. Cette approche, qui sacrifie les besoins immédiats de la population sur l'autel de l'austérité, ne répond pas aux attentes des citoyens.
Cependant, le PLR salue une avancée notable dans ce discours : la décision de ne pas soumettre au Congrès le projet de dégel du corps électoral en Nouvelle- Calédonie. Cette mesure, qui aurait pu raviver des tensions sur ce territoire, représente une opportunité d’apaisement et de dialogue. Nous espérons que cette décision permettra de poursuivre la recherche d'une solution sereine et concertée pour l'avenir de la Nouvelle-Calédonie.
En revanche, le PLR demeure vigilant quant aux annonces budgétaires concernant les Outre-mer. Il est impératif que les dispositifs économiques actuels, qui soutiennent l'investissement et le développement de nos territoires ultramarins, soient préservés et renforcés.
Toute diminution de ce budget, ou remise en question des dispositifs en place, serait inacceptable pour les Réunionnais et pour l’ensemble des habitants des Outre-mer.
Le PLR continuera à exiger plus de clarté sur ces enjeux budgétaires et économiques, et défendra avec fermeté les intérêts des territoires ultramarins.
Huguette Bello, Présidente du PLR
On est le pays avec le taux de prélèvement le plus élevé sur son économie, avec en plus du déficit budgétaire, et nous ne sommes pas satisfaits de nos services publics qui seraient moins bons que ceux des pays qui taxent nettement moins....il y a des questions à se poser quand même....et ce n'est certainement pas en prélevant encore plus et en dépensant encore plus qu'on réglera le problème, on ne fera que l'accentuer...à un moment ou un autre il faudra bien se pencher sur l'efficacité de la dépense publique et de son affectation car c'est bien là que se trouvent les clefs du problème