J’adresse mes plus sincères félicitations à Jean-François Hoarau pour son élection à la présidence de l’université de La Réunion. Son engagement et son parcours témoignent de son attachement à l’excellence académique. (Photo : www.imazpress.com)
Je suis convaincue que, sous sa direction, l’Université de La Réunion retrouvera de la stabilité et poursuivra son développement, renforçant son rayonnement régional et international, tout en répondant aux défis éducatifs, scientifiques et sociétaux de notre territoire.
Je souhaite à Jean-François Hoarau une pleine réussite dans l’accomplissement de sa mission au service des étudiants, des enseignants-chercheurs et de toute la communauté universitaire.
L’Université de La Réunion peut compter sur la Région Réunion pour être un partenaire attentif, engagé et exigeant.
Face aux défis qui se présentent à nous, face aux transitions majeures et aux crises multiples de notre monde, l’enseignement supérieur, la recherche et l’innovation doivent constituer pour notre terre de La Réunion un vecteur de progrès social et durable.
Pour rappel, le scrutin du 12 décembre des personnels de l’Université de La Réunion a permis à la liste RUN (Richard Lorion) de réunir pour le Conseil d’Administration 11 sièges sur 16 dans les collèges des enseignants, chercheurs et enseignants-chercheurs et le soutien à hauteur de 3 voix sur 6 du collège des personnels administratifs et techniques, soit un total de 14 sièges pour la liste RUN contre 8 sièges pour la liste AVENIR. La liste RUN disposait également d’un soutien majoritaire dans les commissions recherche et formation et le conseil académique.
Or il faut savoir que la loi dite « LRU » de 2007, la loi sur les libertés et responsabilités des universités (LRU) réforme les conditions d’exercice de l’autonomie des universités en matière de gestion et de gouvernance. Depuis cette loi, qui a mobilisé une grande majorité des enseignants chercheurs contre son application, le conseil d’administration de l’université est resserré. Il passe de 60 membres en moyenne auparavant à entre 20 et 30 membres. Le nombre de représentants étudiants est réduit à 3, contre une quinzaine. Le CA comporte 7 ou 8 personnalités extérieures dont au moins un chef d’entreprise ou cadre dirigeant. Dans le cas de la Réunion, il s’agissait de 4 personnalités extérieures.
Les critères d’éligibilité étaient les suivant pour faire acte de candidature en qualité de personnalité extérieure :
Une personne assumant des fonctions de direction générale au sein d’une
entreprise ;
Un(e) représentant(e) des organisations représentatives des salariés ;
Un(e) représentant(e) d’une entreprise employant moins de cinq cents salariés ;
Un(e) représentant(e) d’un établissement d’enseignement secondaire.
Lors du scrutin du 07 février, les élus des personnels, des étudiants et les 4 représentants
nommés (Région, Département et Organismes de Recherche) ont donc voté pour 4 personnalités
extérieures représentant le monde socio-économique qui complètent le Conseil
d’Administration.
Lors du scrutin du 17 février 2025, sept sur huit des personnalités extérieures (c’est-à-dire non personnel de l’université) ont voté contre l’expression majoritaire des enseignants chercheurs et BIATSS en renversant le résultant issu des urnes et en élisant J.F Hoarau à la présidence….
Ainsi à l’université de La Réunion, comme en témoigne les précédentes « remontadas » de F. Miranville, une tendance semble se confirmer : » les derniers seront les premiers, et les premiers les derniers, car il y a beaucoup d’appelés, mais peu d’élus. » (Matthieu 20:16)
Bonjour, votre analyse, même empreint de bon sens, sous entend que celui qui a 14 voix doit prendre les rênes de cette instance. Cependant les élections qui ont eu lieu hier ont donné 21 voix pour JF LEBON. A mon avis c'est celui qui recueille le plus grand nombre de l'ensemble du conseil qui doit en assurer la présidence, non ! Cela n'enlève pas le mérite de M. LORION d'être très représentatif auprès de ses pairs mais même si une majorité des enseignants se sont opposés à l'application de la loi LRU, elle s'applique à ce mode de scrutin.