Le passage du cyclone Belal a mis en lumière les vulnérabilités de notre société en exposant les défis liés au logement, à l'alimentation en eau et à l'agriculture (Photo : dr)
Avec plus de 600 personnes accueillies dans l’un des 161 centres d'hébergement ouverts à cet effet, les populations les plus démunies de l'île, souvent hébergées, ont été particulièrement touchées soulignant ainsi les difficultés que vivent de nombreuses familles Réunionnaises au quotidien. De nombreux autres habitants de logements à risque ont dû chercher refuge auprès de leurs proches quand un bon nombre n’ont pas encore retrouvé l’accès à l’électricité ou l’eau potable.
Alors que les Réunionnais.es se remettaient des ravages survenus il y a deux semaines, les habitants du sud ont dû faire face une nouvelle fois aux avaries météorologiques du week-end qui a été marqué par des pluies torrentielles.
En effet, les sols saturés d'eau, les ravines encore obstruées et les débris végétaux non traités ont créé un environnement fragile, exposant les familles à de nouveaux dangers. Les cumuls de pluie, dépassant les 500 mm en 48 heures dans certaines zones, ont entraîné des crues importantes, submergeant des infrastructures essentielles et menaçant la sécurité publique nécessitant des interventions d'urgence dans plusieurs communes pour assurer la sécurité des habitants et des biens.
Les évènements survenus mettent en lumière la nécessité d'adapter notre aménagement du territoire pour faire face aux défis climatiques actuels et futurs. Nous devons oser préparer l’avenir et sortir des postures idéologiques. D’autant que les prévisions du Groupe d'experts Intergouvernemental sur l'Évolution du climat (GIEC) s’accordent sur une augmentation de l'activité des cyclones tropicaux intenses et des épisodes de précipitations extrêmes. Ces phénomènes vont devenir de plus en plus communs et se renforcer au fil du temps.
Il est impératif que nous investissions dans des mesures d'adaptation et d'atténuation efficaces pour réduire notre vulnérabilité aux perturbations climatiques et garantir la sécurité de notre population.
Cela inclut le renforcement des infrastructures, la protection des écosystèmes fragiles et la promotion de pratiques durables. La Réunion doit s’inscrire dans une politique de réduction des risques, qui est un des plus grands dangers dans les milieux insulaires. Le changement climatique nous invite à questionner et à se réadapter face à un contexte en mutation permanente. Nous devons repenser notre façon de vivre, de construire et de nous déplacer afin de minimiser notre empreinte écologique. En travaillant pour une Réunion engagée en faveur des efforts de durabilité tout en valorisant les paysages des micros-régions, la biodiversité et en menant une politique en opposition à l’imperméabilisation des sols et du milieu naturel nous pourrons atténuer les risques liés aux catastrophes naturelles comme l’ont connu nos amis sudistes ces derniers jours. En adoptant des pratiques durables et en favorisant l'innovation, nous pouvons saisir l’opportunité de bâtir un meilleur avenir pour l’ensemble des Réunionnais.es.
Ces événements nous rappellent la vulnérabilité de notre territoire face aux chocs climatiques et en ces moments difficiles, nos pensées et notre solidarité vont à nos amis du sud ainsi qu’aux familles touchées par la perte de leurs proches et à qui nous adressons nos condoléances les plus sincères.
Il est temps d’agir
La fédération socialiste de La Réunion
Traditionnellement les socialistes dépensent notre argent et ne comprennent rien a notre situation. Et les écolo parlent de climat et de GIEC. N'importe quoi