Et je suis l'un d'eux : de Saint-Amand-sur-Sèvre, ma patrie d'enfance, je me suis expatrié à La Réunion; et de La Réunion, ma patrie d'accueil, je me suis expatrié à Gières où je coule des jours heureux !
Je ne comprends pas bien le tapage que l'on fait pour ce mot qui a volontiers un sens restreint et figuré. Nous indiquons souvent la terre natale d'un écrivain par sa ville natale ou par sa région natale où a vécu tout simplement son père (pater). Ainsi Cicéron est l'écrivain d' Arpinum.
Et les écriteaux "je suis un expatrié" qui fleurissent sur les réseaux sociaux veulent à tout prix élargir le sens; mais on ne pense plus qu'à la nation-patrie, on n'en démord pas et, si l'on ne s'en tient pas là, on est comme banni de la société, un traître à la mère-patrie !
Qu'importe ce jugement politiquement étriqué, nous serons tous au même diapason lorsque nous aurons élu domicile dans la patrie céleste !
Gérard Jeanneau, à Gières !
Ce n'est toujours pas bien de sortir le terme de son contexte. Madame BELLO l'a dit dans un contexte bien particulier et dans une allocution. Ce qui est dommageable c'est de détourner l'attention soit par la dérision soit par l'extraction d'un mot d'une expression. Le Politique doit être toujours sur ses gardes et ne pas sortir un mot "blessant" même en comité restreint.
En conclusion, Madame BELLO a reconnu que c'est un terme inapproprié dans le contexte de son discours.
Un lien pour éclairer !
http://www.micmap.org/dicfro/search/jeanneau/patria
j'aurai aimé qu'on dise de moi pendant les 30 années passées en Métropole que j'étais un expatriés au lieu de "bougnoule";la France est un pays de racistes .Ici à la Réunion nous ne connaissons pas ce type de problème