Le manque de place d'examen et un problème récurrent. Certains diront, il manque d'inspecteur. Pour d'autres c'est à cause du taux de réussite. Il y a des deux facteurs.
Personne ne peut nier qu'il manque des médecins, des enseignants, des policiers, etc... les auto-écoles, et les candidats, sont eux aussi impactés par cette carence des pouvoirs publics. Il manque des inspecteurs du permis de conduire. De ce fait les élèves prennent leur cours de façon aléatoire. 15h sur un mois, c'est plus efficace que 15h sur deux mois. Quand au formateur, n'ayant pas de date d'examen en prévision, il ne lui est pas aisé de planifier la formation de son élève. s'ajoute à ses écueils la capacité d'apprendre, la motivation, et la qualité de l'enseignement. C'est un tout !
Qu'il y ait des enseignants défaillant, c'est possible. mais c'est vrai dans tous les métiers. Le manque de place d'examen, n'est pas sans conséquence. Cela crée des tensions, entre l'auto- école et les élèves. C’est le principal point d’achoppement. Certains, pensent que c'est pour leur soutirer de l'argent. quel intérêt avons-nous à mécontenter, un client ? Nous ne sommes pas idiots à ce point. Notre renommée en dépend.
Mais chez trop d’élèves, il y a de vraies insuffisances. C'est affligeant, de le dire ainsi, mais ils ont des difficultés de compréhension, de mémorisation, d'analyse de l'environnement. S’ajoutent, les difficultés sensori- motrices : manque d'habileté. Certes, conduire n'est pas un apprentissage facile. il s'agit de tout voir, comprendre, faire, et dans l'immédiateté. Mais quand l'élève vous dit, je suis au feu vert, je suis prioritaire. Alors, qu’il tourne, à gauche, et il ajoute : mais je ne suis jamais passé par là... il y a de quoi s'interroger. désolé de le dire ainsi mais ce genre de méconnaissance et d’âneries, sont trop nombreuses. C’est, le résultat, du code, sur Internet.
Il y a quelques années, un inspecteur me disait : les parents et les professeurs ont mis 20 ans pour atteindre le niveau que vous constatez. ce n'est pas en 20 ou 40 heures, que vous allez remédier aux carences... je relisais un livre acheté en 1981, intitulé :France ton enseignement fout le camp, de Paul Guth professeur de philosophie à Grenoble. Comme ils avaient raison !
Ce qui est curieux, c'est que le taux de réussite au bac est très bon. la disparité, est saisissante, avec le taux de réussite au permis. la grande justification, je suis stressé, j'ai paniqué. La faiblesse psychologique, c'est la maladie de ces dernières décennies !
La réglementation, dit :20 heures, minimum de obligatoire. Le client, a gommé, minimum... les associations de consommateurs soutient, que nous vous êtes en droit de d’exiger de tenter votre examen. Alors qu’une vous évaluation, de départ, a diagnostiqué, un prévisionnel de 35 heures. Par ailleurs le président macron, n’a pas arrêté de dire, que le permis est trop cher, il faut une baisse drastique, du prix. On nous mine le terrain. Quand on vous préconisez, de prendre, 4 ou 5 heures, pour consolider, et réussir, les parents vous répondent, porte monnaie. On les invite, à assister à la leçon...que nenni ! Comment voulez vous, améliorer le taux de réussite, dans ces conditions, et former des conducteurs sûrs. De surcroît, on nous distribue, moins de place d’examen, si le taux n’est pas dans une bonne moyenne. C’est ubuesque !
Le prix de vente, est fonction, du coût de revient. Mais quand on voit, comment la France, est gérée, je m’interroge, sur leur capacité, à prendre en compte les charges.
Faire, entrer les recettes, ça, ils savent le faire.
Ce n’est pas le permis qui est cher, c’est le pouvoir d’achat, qui est trop faible. Le CPF était une solution. Mais, on l’a restreint. L’état, s’arroge le droit de réglementer l’utilisation, d’un fond, qui ne lui appartient pas. C’est au bénéficiaire, de décider à quelle formation, il veut affecter son argent ! Et si vous ne l’utilisez pas, l’état le prendra.
Pourquoi pas nous dicter aussi, comment on doit utiliser, nos revenus alors ? Ils sont vraiment déconnecté de la réalité de la vie des gens, ces hauts fonctionnaires, dans leur tour, "d’y voit rien"... Que l’on ne s’y trompe pas, ce ne sont pas les politiques, qui dirigent. Mais c’est de leur faute. Puisque qu’il délèguent à la haute administration. Ils nous pondent, des règlementations aberrantes, qui nous coûtent . Les fonctionnaires du terrain, sont obligés d’exécuter, et le citoyen, les artisans, les petites entreprises, les contribuables, trinquent, râlent et s’exécutent. On a appauvri le peuple, culturellement, et économiquement. Jusqu’au jour, où cela ne sera plus supportable.
Jacques Dijoux
Saint-Paul