Alors que les professionnels de l'agriculture réunionnaise se sont pleinement engagés dans le plan régional pour la souveraineté alimentaire, l'État avait promis depuis plusieurs années d’abonder le Régime Spécifique d'Approvisionnement (RSA) à hauteur de 5 millions d'euros pour La Réunion, et de 8 millions d'euros pour l'ensemble des Outre-mer. Rappelons que ce dispositif, qui n’a pas été revalorisé depuis plus de 10 ans, compense les surcoûts liés à l'éloignement des territoires ultramarins pour l’importation des matières premières entrant dans la production d’alimentation animale. Malheureusement, ces promesses gouvernementales n'ont pas été tenues, fragilisant ainsi les filières agricoles ultramarines face à la forte inflation (Photo : rb/www.imazpress.com)
Depuis mon élection l’an dernier, je suis mobilisée pour que l’Etat tienne ses engagements. J’avais déposé un amendement lors du Projet de loi de finances 2024 puis interpellé la Première ministre de l’époque Elisabeth Borne par courrier conjoint avec mon collègue Philippe Naillet. Lors de la réception des acteurs agricoles à l’Elysée, nous avions de nouveau évoqué l’engagement de la 1ere Ministre au président de la République Emmanuel Macron. Je tiens à saluer la mobilisation des filières agricoles réunionnaises sur ce sujet.
Suite à ce long travail de sensibilisation, ce matin, le sénateur et rapporteur Laurent Duplomb, de la Haute-Loire, a proposé l’abondement des 8 millions manquants en faveur du RSA dans les Outre-mer. Cet amendement a été adopté à l’unanimité par la commission des affaires économiques, ce que je salue.
Ce soutien financier de l'État est en effet essentiel pour préserver la production locale, renforcer la sécurité alimentaire et protéger le pouvoir d'achat des Réunionnais dans un contexte économique difficile. Je continuerai à me battre pour que ce vote soit confirmé lors de l’examen en séance du projet de loi de finances et ainsi que l'État tienne enfin ses engagements envers les filières agricoles réunionnaises.
Nourrir des animaux pour les tuer et les faire manger est le pire crime que notre espèce commet encore aujourd'hui, et c'est est en train de nous coûter les conditions de vie clémente sur Terre ; la traite des autres espèces animales (+1500 milliards d'animaux marins et terrestres tués chaque année pour à-peine 30% de la ration alimentaire mondiale et 80% des surfaces cultivées) est la première cause de violences, destruction des biodiversités, pollutions, gaspillages, maladies & pandémies, réchauffement climatique... Subventionner ce crime plutôt que la transition vers une agriculture 100% végétale va à l'encontre des recommandations de l'ONU, OMS, FAO, GIEC... c'est un très mauvais signe, à-moins de vouloi signer notre arrêt de mort à tous !