Tribune libre d'élus socialistes

Rétablissement de l'Initiative Française pour les Récifs Coralliens : adoption d’un amendement socialiste à l’Assemblée nationale

  • Publié le 11 avril 2025 à 15:20
  • Actualisé le 11 avril 2025 à 15:25

Ericka Bareigts, maire de Saint-Denis et Présidente de l'Agence Régionale de Biodiversité de La Réunion, Audrey Bélim, sénatrice de La Réunion, et Philippe Naillet, député de La Réunion tiennent à exprimer leur satisfaction face à la préservation de l'Initiative Française pour les Récifs Coralliens (IFRECOR) à la suite de l’adoption en séance publique de l’amendement de Philippe Naillet et du groupe socialistes et apparentés à l’Assemblée nationale. (Photo : sly/www.imazpress.com)

En effet, l’amendement déposé par Philippe Naillet visait à rétablir l'IFRECOR, qui avait été supprimée lors du passage du projet de loi simplification de la vie économique en commission spéciale.

Créée en 1999, l'IFRECOR joue un rôle essentiel dans la protection et la gestion durable des récifs coralliens et des écosystèmes associés (mangroves, herbiers) dans les territoires français d'outre-mer, y compris à La Réunion. 

Les récifs coralliens de notre île abritent une biodiversité exceptionnelle et constituent un rempart naturel contre l'érosion côtière et les tempêtes.

Cependant, ces écosystèmes fragiles sont aujourd'hui menacés par divers facteurs, notamment le changement climatique, la pollution, et les activités humaines. Le blanchissement des coraux est un signal d'alarme qui nous rappelle l'urgence d'agir. 

À La Réunion, les récifs coralliens sont également soumis à des pressions anthropiques importantes, nécessitant une vigilance accrue et des actions concertées.

Le vote de cet amendement en séance publique est un pas nécessaire pour la protection des récifs coralliens et des écosystèmes associés

L'IFRECOR conçoit des programmes scientifiques de premier plan permettant de suivre l'état de santé de nos récifs et constitue un levier d’action concret pour protéger 10% des récifs coralliens mondiaux dont la France est responsable.

La tentative de suppression de cet organisme, quelques semaines seulement avant l'ouverture à Nice de la Conférence des Nations unies sur les océans, n’avait pas de sens. La France ne peut prétendre être à la pointe de la protection marine tout en supprimant l'un de ses outils les plus efficaces !

Il est impératif de maintenir et d'intensifier les efforts de recherche, de surveillance, et de conservation des récifs coralliens. Nous devons également promouvoir des pratiques durables et responsables dans les activités maritimes et touristiques.

La protection des récifs coralliens est une responsabilité collective. Ensemble, nous pouvons préserver ce patrimoine naturel inestimable pour les générations futures.

Ericka Bareigts, Maire de Saint-Denis, Présidente de l'Agence Régionale de Biodiversité de La Réunion
Audrey Bélim, Sénatrice de La Réunion
Philippe Naillet, Député de La Réunion

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