Suite à la mutinerie à la prison de Majicavo, le choix du transfert de 27 détenus vers les établissements pénitentiaires de La Réunion pose de sérieuses questions (Photo : www.imazpress.com)
D’une part, alors que les prisons réunionnaises souffrent déjà d’une surpopulation carcérale, d’un manque de service adapté pour la prise en charge des pathologies mentales, l’ajout de ces prisonniers, sans consultation du territoire, risque de dégrader un peu plus les conditions d'accueil des prisonniers à La Réunion. Ces transferts ne sont pas une solution, des tensions étant déjà apparues lors des épisodes précédents.
D’autre part, les conditions de travail des agents pénitenciers sont déjà difficiles. Les personnels réunionnais, déjà en sous-effectif, ne peuvent continuer à subir cette pression croissante sans que des solutions ne soient mises en place.
Dans ces conditions, la solidarité nationale doit s'exprimer, il n'appartient pas aux seuls Réunionnais d’être solidaires de Mayotte.
L’État doit cesser de traiter la Réunion comme une simple "solution de transfert" et assumer pleinement ses responsabilités en matière de gestion carcérale. Le sous-investissement de l’État à Mayotte ne doit pas reposer uniquement sur La Réunion.
Éricka Bareigts - Première fédérale de la fédération réunionnaise du Parti Socialiste
Ce serait bien aussi que l'Etat arrêt de nous transférer des tas de taxes et des frais de douanes...
Bof !
Rien de plus sous le ciel nuageux , élue avec 17.000 voix sur 104.000 inscrits aux municipales 2020