Younous Omarjee, Député européen et Président de la Commission du développement régional au Parlement européen, sera à La Réunion du dimanche 12 au mercredi 15 novembre dans le cadre du déplacement de Virginijus Sinkevičius, Commissaire européen à l’environnement, aux océans et à la pêche (photo : Younous Omarjee)
Le Président Younous Omarjee a rencontré le Commissaire à Bruxelles, mercredi dernier, afin d’échanger sur son déplacement, pour lui rappeler les attentes des Réunionnais, l’impatience sinon la colère des pêcheurs devant des décisions qui se font attendre.
Il a rappelé au Commissaire le long combat de près de 10 ans du Parlement européen et des pêcheurs ultramarins pour obtenir l’autorisation de ces aides. Disposition gagnée sur arbitrage du précédent Président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker, suite à l’adoption du rapport pour avis de Younous Omarjee et à l’adoption d’un amendement sur cette question en plénière du Parlement européen.
"La question de l’autorisation des aides pour le renouvellement des bateaux de pêche à La Réunion pollue la relation entre l’UE et les régions ultrapériphériques, faute pour la Commission de concrétiser les engagements pris. Un problème de confiance est aujourd’hui posé" a estimé Younous Omarjee, qui plaide auprès du Commissaire pour que désormais "une solution soit trouvée en bonne intelligence entre la France et la Commission européenne, afin que les pêcheurs ultramarins ne se retrouvent sacrifiés en raison de griefs que les administrations se font entre elles. Si la décision prise sur le règlement dit de minimis est un premier pas qui va dans le bon sens, il reste très en deçà de ce qui est nécessaire. Il est désormais temps de prendre les décisions attendues à la hauteur des engagements pris pour autoriser les aides pour le renouvellement des bateaux des petits pêcheurs".
Au cours de cet entretien, Younous Omarjee a aussi abordé durant cette réunion la question de la possibilité de financement des DCP ancrés, un autre dossier très attendu par les pêcheurs, ainsi que plusieurs autres questions transversales aux outre-mer et un dossier relatif aux enjeux pour la Guyane (Vivaneau et pêche illégale).