Un site spécialisé dans les "news humoristiques" a diffusé ce dimanche 29 mars 2015 une fausse information annonçant le décès de l'artiste Kaf Malbar. Il n'a suffit que de quelques heures pour que la rumeur soit partagée des milliers de fois sur les réseaux sociaux jusqu'à atteindre les ondes de Radio Freedom.
Non, une vague de 237 mètres n'a pas atteint les côtes réunionnaises suite à un séisme de magnitude 7,4 dans l'océan Indien. Non, des extraterrestres n'ont pas été aperçus au niveau du Débarcadère de Saint-Paul… Ces fausses informations ont été diffusée sur un site consacré aux canulars entre amis.
Si certaines rumeurs peuvent être drôles, celui qui a touché Kaf Malbar ce week-end est de très mauvais goût. Avec quelques jours d'avance sur le 1er avril, le décès de l'artiste du Chaudron a été annoncé ce dimanche matin. Malgré un article bourré de fautes d'orthographes, la fausse nouvelle a été partagée des milliers de fois sur les réseaux sociaux, puis annoncé sur Radio Freedom par certains auditeurs.
"Kaf Malbar la star Réunionnais est mort cette nuit suite d'une overdose de cocaïne"😧😧😨
— Maggie'Croc_Weed (@TonMC_Flurry) 29 Mars 2015
kaf Malbar est mort...!
— Ines Moussa (@InesPirouette) 29 Mars 2015
Kaf Malbar il est décédé 😰 😦 😕 #974
— ✨ (@Stacouush) 29 Mars 2015
Ce n'est pas la première fois que la mort de Kaf Malbar est annoncée. Gilles Degras, responsable du site Bondamanjak, l'a joint par téléphone après avoir appris la nouvelle. "Je l'ai appelé, il m'a rappelé. J'ai répondu en disant : "bonjour, c'est le paradis ?" On a ri, mais c'est surtout sa famille qui est affectée. Une rumeur sur la mort de quelqu'un ce n'est jamais cool. Mais lui, il vit ça bien", relate-t-il.
Pour rappel, la diffamation peut être punie d'une amende de 12 000 euros. La victime a trois mois pour déposer plainte en se constituant partie civile et solliciter des dommages et intérêts. De son côté, le site de canular affirme dans ses conditions générales d'utilisation du site que les fausses actualités sont diffusées "sous la seule responsabilité de l’utilisateur."
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