La Cinor, en collaboration avec la chambre de commerce et d'industrie et de La Réunion, organise ce mercredi 12 janvier 2011 une opération d'enlèvement d'épaves abandonnées sur le port de Sainte-Marie. Près de 4 tonnes de carcasses (bois, métaux, déchets spéciaux) sont enlevées par l'entreprise Metal Réunion, ce qui permettra de libérer près de 20 places de parking sur le site.
"Ces navires et les autres déchets étaient entreposés là depuis plusieurs années. Cela donnait une mauvaise image du port de Sainte-Marie, qui est le seul port du Nord de l'île", explique Olivier Colin, responsable de projet sur le port de Sainte-Marie pour la Cinor. "Ces déchets prenaient aussi de la place sur la zone, privant les plaisanciers et le promeneur de places de parking. Et ces objets pouvaient être dangereux, risquant de blesser les passants", constate le représentant de la Cinor.Décision a donc été prise par la Cinor et la CCIR de "prendre à bras le corps ce problème" en 2010. Un courrier recommandé a été adressé en novembre aux propriétaires de ces épaves. "On leur a demandé d'enlever ce qui leur appartient", explique Olivier Colin. La Cinor leur a accordé 2 mois pour procéder à l'enlèvement. "Quelques bateaux et remorques ont été retirés", souligne Michel Venner. Mais de nombreux déchets demeuraient sur la zone. D'où la décision de procéder à leur enlèvement ce mercredi 12 janvier.
Depuis 8 heures ce matin, l'entreprise Metal Réunion est à pied d'?uvre pour retirer les déchets. "Ils prennent d'abord le bois. Puis les métaux et enfin les déchets spéciaux. Ils seront emmenés au centre de tri de Sainte-Suzanne où ils seront traités", détaille Olivier Colin. Coût de l'opération, "environ 3 000 euros". "C'est un coût dérisoire à côté de l'intérêt public de l'opération", tient à préciser Olivier Colin. Cette opération permettra par ailleurs de libérer environ 20 places de parking sur la zone.
"C'est la première opération de cette envergure et j'espère que ce sera la dernière", affirme le maître du port de Sainte-Marie qui souhaite que "les déchets ne soient plus entreposés sur le site". "Nous ne sommes pas dans une logique de répression mais dans une volonté de pédagogie. Mais si ce genre d'incivilité continue, nous nous pencherons sur l'éventualité de mettre en place des contraventions", prévient le chef de projet de la Cinor.
Mounice Najafaly pour
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