Selon des professeurs d'histoire et géographie les sujets donnés aux élèves de troisième pour le brevet sont "scandaleux" et portent sur des points mineurs du programme. L'association des professeurs d'histoire et de géographie (APHG) relaie ces "réactions indignées" des enseignants, dans une lettre ouverte intitulée "Plus jamais ça !" et signalée par France Info ce mardi 2 juillet 2013.
Objet de la colère de ces enseignants, les sujets du brevet des collèges (destinés à des élèves de 3e, âgés de 14-15 ans) en histoire-géo. France Info note que "cette année, les élèves de 3ème, âgés de 14-15 ans, ont été très surpris à la découverte du sujet d'histoire-géographie-éducation civique du diplôme national du brevet. au menu : la guerre de Corée et la crise de Cuba. Des sujets mineurs qui, si les enseignants ont trouvé le temps de les aborder avant la fin de l'année, n'ont été traités que rapidement, en fin d'année"
Les enseignants réclament encore que "soient évités les pièges dans les formulations des sujets, dans l’intérêt de tous". Pire, d'après eux, le programme ne donnait pas les armes aux élèves pour répondre aux sujets d'histoire et de géographie. Un sujet d'histoire demandait ainsi aux élèves de traiter, au choix, la guerre de Corée ou la crise de Cuba. Lou, candidate cette année, explique à France Info s'être sentie piégé. Comme la majorité des collégiens français, elle n'avait même pas aborder l'un des sujets avant la fin des cours et rapidement évoqué le second sujet en fin d'année scolaire. Elle n'a donc pas eu la possibilité de choisir son sujet.
Les enseignants déplorent que "comme avec les sujets du baccalauréat général, les leçons de fin de programme ont été privilégiées". Selon eux, "en voulant contraindre les enseignants à une véritable course contre la montre pour terminer des programmes infaisables, ce ne sont pas les professeurs qui sont sanctionnés, mais les élèves qui sont punis".
S'exprimant sur ces sujets sur France Info, Jacqueline Houlgate, présidente des professeurs d'histoire-géo de l'académie de Rennes, a pointé du doigt des programmes "énormes", insinuant l'impossibilité d'aborder tous les chapitres au cours de l'année. Tellement chargé que d'après Jacqueline Houlgate, les enseignants n'ont "pas le temps d'apprendre (les élèves) à réfléchir."
Il faut bien justifier que le programme et les objectifs sont atteints, c'est illusoire de croire que l'absentéisme des profs sont à l'avantage des élèves, qui eux sont malheureusement contraints de faire avec, et de surcroit les clicher dans la catégorie des faibles!!!