Suite à l'attaque de requin qui s'est produite le lundi 23 juillet 2012, l'IRT (île de La Réunion tourisme) a décidé de ne plus communiquer sur le surf de la même façon. "Nous ne disons pas que nous ne communiquerons plus du tout sur le surf, nous disons qu'il faut en parler autrement", souligne Pascal Viroleau, directeur de l'IRT. Selon lui, les choses ont changé en un an, et face à la recrudescence des attaques, le discours tenu ne peut plus être le même. En attendant, l'avenir de l'activité surf à La Réunion s'annonce morose, tandis que les solutions manquent pour protéger les surfeurs du risque requin.
"Je n'ai pas dit qu'on ne communiquera plus sur le surf comme atout touristique de La Réunion", se défend Pascal Viroleau. "Il faut simplement communiquer d'une manière différente", poursuit-il. "Pendant des années, on nous a dit qu'il ne fallait pas surfer à certaines heures, ni aller en mer lorsque les eaux sont troubles. La dernière attaque change la donne. Elle s'est déroulée alors qu'il faisait encore jour, sur un spot qui était encore considéré comme sûr, et l'eau n'était pas trouble", déclare le directeur de l'IRT.Pour lui, "aujourd'hui, on ne peut plus tenir le même discours sur le surf". "Ça ne veut pas dire qu'on ne va plus en parler", précise-t-il. "Si c'était le cas, cela reviendrait à signer la fin de l'activité surf à La Réunion, et ce n'est pas ce que nous voulons", poursuit Pascal Viroleau. "En 2011, malgré les attaques, on a soutenu cette activité, par exemple en mettant en place des ambassadeurs de l'île comme Jérémy Florès ou Amaury Lavernhe", explique-t-il. "Mais aujourd'hui, on ne peut plus dire aux touristes de venir surfer à La Réunion en toute sécurité, il faut plutôt leur dire de prendre leurs précautions", continue le directeur de l'IRT.
Il précise : "Je veux finir de rencontrer la ligue de surf et les professionnels de l'activité avant de communiquer sur le sujet. Mais il est évident que le surf est une activité essentielle à La Réunion, et qu'on continuera à en parler. Si on fait un parallèle avec Hawaii, où on recense le plus grand nombre d'attaques de requins, ils continuent à communiquer sur le surf, alors nous aussi, nous continuerons". Il est vrai qu'à Hawaii, en Australie ou en Afrique du Sud, où le risque requin est également bien présent, le surf reste l'un des atouts phares de ces destinations touristiques.
Toutefois, Pascal Viroleau a concédé que s'il devait communiquer tout de suite, il mettrait davantage en avant le lagon et les zones protégées. Il estime quand même qu'il faut "trouver des solutions pour la pratique du surf à La Réunion, parce que c'est l'une des forces de l'île".
L'activité surf dans le département connaît elle un nouveau revers en ce mois de juillet. Après avoir été durement touchée suite aux attaques de requins à Boucan Canot et aux Roches Noires en 2011, c'est à Trois Bassins que les surfeurs s'étaient repliés. Depuis l'attaque qui a coûté la vie à Alexandre Rassiga lundi dernier, les activités nautiques ont été interdites sur le littoral de la commune. Le champion du monde de bodyboard Amaury Lavernhe a même affirmé qu'il n'y a plus d'endroit où surfer à La Réunion.
L'avenir du surf à La Réunion s'annonce donc morose. Ce jeudi 26 juillet 2012, rendez-vous est donné à 14 heures à la préfecture pour interpeller les pouvoirs publics et trouver des solutions face au risque requin.
La préfecture a rappelé de son côté que des mesures ont été prises : l'installation de panneaux et d'une signalétique spécifique pour informer le public ; le déploiement à titre expérimental de filets de protection à Boucan Canot et Roches Noires ; le recrutement de vigies pour sécuriser les pratiques sportives à certaines heures de la journée ; et la mise en place d'un arrêté interdisant le rejet en mer de produits de la mer.
Toutefois, à moyen terme, les solutions manquent pour protéger la population. Les premiers résultats des études lancées sur les requins, eux, ne seront pas communiqués avant le mois de septembre 2012.
c désolant pour les disparus et les blessés, mais il faut être conscient que les requins font partie de la vie de l'océan, ils étaient là bien avant les touristes et les surfeurs....
le surf est un sport à risques c évident ... alors que faire ?.. peut être la promo de la pétanque.... à envisager pour l'office du tourisme.... de toutes façons l'ile est superbe, et pleine d'autres ressources pour les touristes, il n'y a pas que le surf( heureusement).... restent les randonnées, les paysages, les lagons, la vie quoi !!!!
Viroleau N' est pas président de IR T c'est notre "Barde....esse"réunionnaise actuellement Sénat...trice.
Qui chante notre Île mais perd la voix quand il s'agit de la défendre ,
Le Surf fait partie du paysage marin réunionnais ,il n'a jamais comptè sur l'IRT pour le promouvoir .
Après les incendies du Maido ,je n'ai pas lu de déclaration de votre part ,décidant de ne plus communiquer sur les montagnes .
Jacqueline Fareyrolle ! C'est contreproductif une telle déclaration et pas très "intense "dans le domaine de la COM plutôt terne .
ce pauvre president de l' irt est
pitoyable imconpetemt il sponsorise des surfeurs et apres ce n'est plus notre prioritè un mort et vite fuyons bonne gens sacré viroleau faut aller plantè de l'ail mais pas avec le fric des autres