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Antananarivo (Madagascar)

Les "TGV" chassés des ministères

  • Publié le 20 février 2009 à 17:58
La situation politique instable à Madagascar affaiblit le tourisme

Les partisans d'Andry Rajoelina "TGV", maire destitué d'Antananarivo et principal opposant au président Ravalomanana, ont été délogés par les forces de l'ordre des ministères qu'ils occupaient depuis le jeudi 19 février 2009 en milieu de journée. Leur expulsion a eu lieu sans heurts majeurs vers 3 heures dans la nuit du jeudi 19 février au vendredi 20 février 2009. Plusieurs personnes ont été arrêtées. "TGV" a demandé au gouvernement en place de les libérer avant vendredi minuit "sinon je me lave les mains de ce qui peut se passer" a-t-il lancé avant d'appeler ses partisans à se rassembler sur la place du 13 mai ce samedi matin.

Jeudi en milieu de journée, conduite par plusieurs "ministres" du gouvernement dit de transition, la foule des opposants au président élu Marc Ravalomanana, avaient investi les locaux des ministères de la Sécurité intérieure, de l'Intérieur, de l'Éducation nationale et de la décentralisation.

Les forces de l'ordre leur ont opposé une faible résistance avant de finir par fraterniser avec eux. Aux premiers rangs des manifestants se trouvaient des épouses de gendarmes, de militaires et de policiers.

Les "TGV" ont alors installé dans les bureaux les différents "ministres" nommés par Andry Rajoelina. Une partie des opposants a ensuite décidé de rester sur place pour "protéger les lieux". Ils n'ont pas pesé lourd face aux forces de l'ordre qui sont finalement intervenues dans la nuit pour les déloger.

Dans un communiqué publié vendredi après-midi, le service de presse de la présidence malgache affirme qu'il n'y a eu aucun mort au cours de l'opération, mais que "plusieurs gendarmes ont été blessés". Le communiqué ajoute que "les activités des ministères ont repris leur cours normal et que la sécurité des fonctionnaires est assurée".

Rappelons qu'Andry Rajoelina réclame depuis plusieurs semaines la démission du président Marc Ravalomanana pour "atteintes graves à la constitution malgache". Des troubles graves ont ensuite eu lieu. Ils ont provoqué la mort de plus d'une centaine de personnes.
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