Une Cascade des Délices

L'Est de l'île abrite de fameuses cascades. L'une d'entre elles, la cascade des Délices, à Quartier Français (Sainte-Suzanne) est moins connue que ses grandes s?urs. Pourtant ses qualités sont nombreuses. Il faut moins de 10 minutes de marche pour accéder à cet écrin de verdure traversé par une rivière et se finissant par une chute d'eau.

L'endroit est charmant, et ce d'autant qu'il est encore habité, quelques maisons créoles longent le sentier. Pour accéder à la cascade, il faut traverser un pont métallique qui surplombe la rivière Saint-Jean. Après une petite montée et un virage, il faut prendre la descente sur la gauche. Il ne reste alors plus qu'à s'installer à l'ombre des arbres et des bambous.

L'accès y est facile, rapide et sans danger si ce n'est quelques pierres glissantes. Darius un jeune du quartier explique que tout le monde trouve son compte ici, les jeunes nagent dans le bassin, plongent de la falaise et les adultes pique-niquent sur les rives.

D'ailleurs cascade attire de plus en plus de baigneurs et de flâneurs. Alain qui a grandi dans l'une des maisons qui jalonne la ravine explique "durant l'été, il arrive qu'il n'y ait plus de place dans l'eau". Il est heureux que le lieu attire de plus en plus de monde. Il regrette cependant trois choses, l'absence de poubelles dans le coin, la petitesse du parking, et le fait que depuis un an, le site est un peu moins propre qu'avant.
Malgré ces quelques défauts, "la cascade est un petit coin de paradis" clame fièrement Jean Claude, un habitué des lieux.

Pour découvrir les eaux sombres de la rivière Saint-Jean, il faut en venant de Saint-Denis prendre la sortie Quartier Français de Sainte-Suzanne. Après s'être dirigé vers l'ancienne usine sucrière, il faut prendre la direction Deux Rives, Bras des Chevrettes. À la suite du petit pont, l'on doit prendre à droite juste avant l'église Sainte-Vivienne. La rue qui porte le nom du bâtiment se finit par un parking, c'est le début de la marche. Le sentier est sur la gauche.
À noter que la baignade n'est pas surveillée, il faut donc être prudent et encore plus en période de crues.


Photo Raiza Mamode