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Maïdo : 2.000 euros d'amende pour l'homme qui avait déclenché un incendie en brûlant son papier toilette

  • Publié le 27 mars 2024 à 15:01
  • Actualisé le 27 mars 2024 à 17:13

L'homme qui avait provoqué un incendie au Piton Maïdo entre novembre 2020 et janvier 2021 a été condamné ce mardi 26 mars 2024 à 2.000 euros d'amende par le tribunal de Saint-Denis. C'est en voulant brûler son papier toilette que l'homme avait déclenché le feu. 200 hectares de végétation étaient partis en fumée (Photo rb/www.imazpress.com)

Tout commence dans la nuit du 5 novembre au 6 novembre 2020. Un incendie embrase le Maïdo dans le secteur du belvédère.

Le Sdis déploie immédiatement d'importants moyens pour lutter contre les flammes ravageant ce site situé en plein cœur du Parc national. Il s'agit d'éviter les catastrophes provoquées par deux sinistres majeurs en 2010 et 2011. Des milliers d'hectares avaient alors brûlé.

La piste d'un incendie volontaire est rapidement envisagée. Une enquête est ouverte par le parquet de Saint-Denis.

Les investigations sont rapides. Un homme se rend de lui-même aux gendarmes. Il indique que, par souci écologique, il a brûlé son papier toilette. Un feu s'est alors immédiatement déclaré sans qu'il puisse en venir à bout.

Le dimanche 15 novembre 2020, il est mis en examen pour destruction involontaire par incendie. Il reconnaît  Il est remis en liberté et placé sous contrôle judiciaire. Selon son avocat, Maître Mihidoiri Ali, l'homme "un amoureux de la nature " a voulu "brûler des détritus" (en fait du papier toilette) et a été "surpris par l'ampleur immédiate" de l'incendie.

L'homme a prévenu les pompiers avant repartir chez lui "dépassé par les événements" dit encore son avocat. Son client s'est donc ensuite rendu de lui-même aux gendarmes.

Sa bonne foi a été reconnue par le tribiunal de Saint-Denis. L'homme a été à 200 jours-amende à 10 euros, soit un total de 2.000 euros d'amende.

Lire aussi : Incendie au Maïdo : un homme mis examen pour destruction involontaire et placé sous contrôle judiciaire

Plus de 100 sapeurs-pompiers réunionnais et 80 renforts nationaux avaient été engagés dans la lutte contre les flames au plus fort de cet incendie de novembre 2020.

L’incendie est maîtrisé dès le 19 novembre. Mais la phase de surveillance se prolonge pendant plusieurs jours. Le bilan est lourd pour la biodiversité.

L’incendie a parcouru une surface de près de 200 hectares, principalement des zones de planèze constituées d’une flore éricoïde arbustive indigène (branle vert, petit tamarin des hauts, fleur jaune, ambaville), fortement envahie par une peste végétale, l’ajonc d’Europe.

Le feu a également eu un impact important sur le rempart surplombant Mafate, donc sur l’habitat du phelsuma, dit "lézard de Bourbon", et sur une trentaine d’hectares de tamarins des hauts.

www.imazpress.com / redac@ipreunion.com

 

 

 

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1 Commentaires
Girault
Girault
3 mois

Ben dis-donc...!
Ça prouve que l'écologie
est bien un repaire de zin-zins.
Celui-là n'y est pas allé
avec le dos de la cuillère...
De toutes façons,
tous les détails de l'histoire disent
que c'est un irresponsable.
Il reste un dangereux !