Toujours aucune nouvelle de Sylvie, 48 ans, disparue lundi 7 mars à Saint-Pierre, après avoir quitté son logement à la Ravine blanche. Ses proches, inquiets, poursuivent les recherches aux endroits où ils l'ont aperçue par trois fois déjà. En vain.
"Depuis hier, on estime qu'elle doit être hébergée chez quelqu'un", avance Antonia, la soeur de la disparue. "Quand on l'a aperçue lundi matin, elle portait une capuche, donc elle a eu accès à des vêtements". La famille estime que Sylvie pourrait repasser à son domicile fréquemment pour se ravitailler. Les proches pensent également se rendre à la Croix Rouge pour savoir si les bénévoles l'ont vue.
Depuis lundi, les recherches se poursuivent dans les alentours de l'habitation, près de la Ravine blanche, sur le front de mer où elle a été aperçue et dans le reste de Saint-Pierre. Un bâtiment en construction, pas loin de son logement, a attiré l'attention des proches. "On y a vu des mugs de café et on a supposé que quelqu'un était passé par là mais impossible de savoir si c'est elle, raconte Antonia. En tous cas, d'ici, elle aurait eu une très bonne vue sur le parc, sur toute la rue et même un peu sur le boulevard Saint-Pierre."
Dans le parc à côté du logement de Sylvie, les chercheurs ont trouvé des tunnels "à peu près propres" où elle aurait pu se cacher. "Mais aucune trace", à l'intérieur, de la disparue.
"J'ai peur qu'elle force sur sa tendinite et qu'elle n'ait pas les papiers nécessaires pour se faire soigner", confie sa soeur. Sylvie boîte légèrement à cause de son problème au genoux. Disparue lundi 7 mars, elle était vêtue d'une jupe en jean qui arrive au niveau du genoux et d'un débardeur noir ; à la main, elle portait un sac marron.
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