Le cyclone Chido a provoqué la mort d’au moins 45 personnes et fait plus de 500 blessés au Mozambique, selon un nouveau bilan publié mercredi par l’Institut national de gestion des risques et désastres de ce pays d’Afrique australe. Le cyclone a aussi causé la mort de 13 personnes au Malawi (Photo d'illustration - Mayotte/Kwezi)
Après avoir dévasté samedi l’archipel français de Mayotte, où Paris craint des "centaines" voire des "milliers" de morts, Chido a touché dimanche le continent africain dans le nord du Mozambique, au niveau de la province de Cabo Delgado.
Le précédent bilan mardi faisait état de 34 morts dans le pays.
Près de 500 blessés ont été dénombrés après le passage du cyclone dont les rafales de vent ont atteint 260km/h et les précipitations 250 mm en 24 heures, a ajouté l’Institut.
Près de 24.000 maisons ont été totalement détruites, 12.300 autres le sont partiellement selon le nouveau bilan.
Selon l’Institut, plus de 181.000 personnes ont été affectées par Chido dans ce pays lusophone régulièrement frappé par des catastrophes naturelles.
Le Mozambique, un des pays les plus pauvres du monde, est en proie depuis deux mois à des violences post-électorales en plus de la persistance de violences djihadistes dans le nord.
- 13 morts au Malawi -
Le cyclone a aussi causé la mort de 13 personnes au Malawi, a annoncé mercredi l’agence nationale de gestion des catastrophes (DoDMA).
Même si elle a perdu en intensité après avoir poursuivi sa course sur plus de 500 kilomètres dans les terres, la dépression a également fait près de 30 blessés et touché environ 45.000 personnes en passant lundi dans ce pays d’Afrique australe.
Sur sa trajectoire figurait Blantyre, la deuxième ville du Malawi qui comptait 800.000 habitants lors du dernier recensement en 2018.
Le Malawi est l’un des pays les plus pauvres au monde avec 71% de ses habitants vivant dans l’extrême pauvreté, selon la Banque mondiale.
A Mayotte, le bilan du passage du cyclone s’élève désormais à 31 morts et plus d’un millier de blessés, selon un nouveau bilan provisoire dressé mercredi par les autorités françaises.
AFP