Nicolas Sarkozy a été condamné en appel dans l’affaire des écoutes. L’ancien président de la République écope de trois ans de prison dont un ferme. La partie ferme sera aménagée sous bracelet électronique. C'est une sanction inédite pour un ancien président. Il a annoncé se pourvoir en cassation.
La Cour d’appel a tranché. Jugé pour corruption et trafic d’influence, Nicolas Sarkozy a été condamné à trois ans de prison dont un ferme. La partie ferme sera aménagée sous bracelet électronique à domicile. L’ancien président de la République écope également de trois ans de privation des droits civiques.
Par ailleurs, l’avocat Thierry Herzog et l’ancien magistrat Gilbert Azibert ont également été condamnés. Ils sont condamné à trois ans de prison dont un ferme et seront également placé sous bracelet électronique. Thierry Herzog ne pourra plus exercer la profession d’avocat pendant trois ans tandis que Gilbert Azibert se voit privé de ses droits civiques durant trois ans.
En première instance, le 1er mars 2021, l’ancien locataire de l’Élysée (2007-2012) avait été condamné à trois ans d’emprisonnement, dont un an ferme, pour corruption et trafic d’influence. Nicolas Sarkozy, qui n’a eu de cesse de clamer son innocence, avait immédiatement fait appel.
Contrairement à la première instance, l’accusation n’avait pas requis de prison ferme contre lui. Tout en parlant d’une affaire « d’une gravité sans précédent au cours de la Ve République », le parquet général avait demandé trois ans de prison totalement assortis du sursis pour les trois prévenus.
- Jugés dans d’autres affaires -
Le ministère public avait en outre réclamé une interdiction des droits civiques de cinq ans pour Nicolas Sarkozy et l’ancien magistrat Gilbert Azibert, 76 ans, ainsi qu’une interdiction d’exercer la profession d’avocat pendant la même période pour l’avocat Thierry Herzog, 67 ans.
Cette décision intervient alors que l’ex-homme fort de la droite sera rejugé en appel à l’automne dans l’affaire « Bygmalion », et qu’il est sous la menace d’un troisième retentissant procès : le PNF a requis jeudi son renvoi en correctionnelle dans l’affaire des soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.
AFP
Mon dieu, quel drame, ce pauvre homme injustement condamné par la justice. Bon allez, je blague! Bien fait! Et encore, il s'en tire plutôt bien !
Quoi, Paul Bismuth serait coupable ! Encore une victime de l'acharnement de la justice!