L’enquête sur la mort du petit Émile prend un nouveau tournant avec la découverte de traces de sang sur un objet saisi près de l’église Saint-Martin. Les analyses pourraient apporter des réponses clés.
Dans une nouvelle avancée concernant l’affaire du petit Émile, les enquêteurs ont identifié des traces de sang sur un bac à fleurs saisi le 14 mars dernier. Cet objet, retrouvé devant l’église Saint-Martin au Haut-Vernet, fait désormais l’objet d’examens approfondis. Bien que l’origine du sang n’ait pas encore été confirmée, les autorités espèrent établir un lien avec les ossements du jeune garçon, découverts fin mars 2024.
Pour détecter ces traces, les gendarmes ont utilisé un produit spécifique, le « Bluestar », capable de révéler la présence de sang même en faible quantité. Les analyses sont actuellement menées à l’Institut de recherche criminelle de la gendarmerie nationale (IRCGN) à Pontoise. Si le sang s’avère humain, les experts tenteront d’en extraire l’ADN afin de le comparer avec celui retrouvé sur les restes d’Émile.
Le petit Émile, âgé de 2 ans et demi, avait disparu le 8 juillet 2023. Son crâne et ses dents ont été découverts plusieurs mois plus tard par une promeneuse. Malgré les efforts des enquêteurs, les circonstances exactes de sa mort restent inexpliquées. Cette nouvelle piste pourrait toutefois apporter des éléments décisifs pour résoudre ce drame.
AFP