Une vidéo a été visionnée des millions de fois sur les réseaux sociaux après qu’un randonneur a posté une vidéo montrant que l’eau des chutes de Yuntai, considérée comme la plus haute cascade de Chine, provenait en réalité d’un tuyau près du sommet de la montagne. Les responsables du parc de la province du Henan ont été contraints de reconnaître que la célèbre chute d’eau était alimentée artificiellement.
Une vue magnifique et un spot parfait pour les touristes en quête de photos souvenir. Le site de la cascade de Yuntaishan en Chine est une attraction touristique bien connue dans la région. Et pour cause avec ses 314 m de haut, la chute d’eau offre un spectacle à couper le souffle.
Mais le 3 juin, un randonneur un peu trop curieux a mis fin à la magie. En grimpant sur les hauteurs de la falaise qui domine le site, le promeneur casse-cou a découvert le pot aux roses. La plus grande cascade d’Asie est alimentée par… Une canalisation.
Dans la vidéo postée par le touriste, on découvre le subterfuge mis en place par les autorités de la région. Face au tollé provoqué par la vidéo réalisée par le marcheur, les responsables locaux ont dû reconnaître leur mensonge.
A hiker in China uncovered that the Yuntai Mountain Waterfall's stream is actually from a pipe!
— Mr. Shaz (@Wh_So_Serious) June 6, 2024
The viral footage reveals the "augmented" waterfall, sparking a social media frenzy.
Park officials confess to using spring water during the dry season to please visitors.#云台瀑布… pic.twitter.com/2ViUXGudWp
Non sans humour, le parc naturel a réagi mardi dans un communiqué en faisant parler la cascade à la première personne : "Selon la saison, je ne peux pas garantir que je suis dans ma meilleure condition chaque fois que mes amis viennent me voir", rapporte la BBC.
Alors que la saison est sèche, les responsables ont pris la décision d’apporter "une petite amélioration" afin que les visiteurs aient le sentiment que leur "voyage en vaut la peine". L'eau serait de l'eau de source et n'endommagerait pas le paysage naturel, ont encore expliqué les responsables.
AFP