Grâce à son nul sans saveur face à l’Ukraine (0-0), mercredi à Stuttgart lors de la troisième et dernière journée du groupe E, la Belgique prend la deuxième place et affrontera les Bleus lundi en 8e de finale.
Poussive et peu inspirée offensivement, la Belgique a été tenue en échec mercredi par l'Ukraine (0-0) à Stuttgart mais s'est qualifiée pour les huitièmes de finale de l'Euro-2024, où elle rencontrera la France pour des retrouvailles après la demi-finale du Mondial-2018.
Conspuée par ses supporters bien déçus d'avoir vu leur équipe se contenter du résultat au lieu de tenter d'arracher la première place, la Belgique va de nouveau croiser la route des Bleus pour un choc entre voisins dès les huitièmes de finale.
Minimalistes et mis en danger en fin de rencontre par des Ukrainiens qui ont tenté jusqu'au bout de prolonger leur "conte de fées", les Diables rouges terminent deuxièmes de leur groupe derrière la Roumanie.
Les Français ont également terminé deuxièmes de leur groupe, le groupe D, après leur victoire (1-0) contre l'Autriche le 17 juin pour leur entrée dans la compétition puis les matchs nuls contre les Pays-Bas (0-0) vendredi dernier et contre la Pologne (1-1) mardi.
- Un goût de revanche -
Sur le papier, la Belgique était le pire scénario pour nos Bleus. Mais la Roumanie, l’Ukraine et la Slovaquie n’ont pas démérité dans ces premiers jours de compétition, remportant respectivement un match chacun.
Un match au goût de revanche pour les Diables rouges qui ont perdu la demi-finale de la Coupe du monde 2018 face à la France
Les oppositions entre les deux équipes sont devenues un classique : la Belgique est l'adversaire que la France a le plus souvent affronté dans son histoire : 75 matches, 26 victoires pour les Bleus et 30 défaites.
- Un début de compétition difficile pour les Bleus -
Ce huitième de finale s’annonce difficile pour nos Bleus qui n’ont pas brillé pour le moment dans cet Euro de football.
L’indigence de l’attaque française reste le gros point noir du premier tour. Les deux seuls buts marqués par les Bleus ont été l’œuvre du défenseur autrichien Maximilian Wöber contre son camp (1-0) et de Kylian Mbappé sur penalty face à une très faible Pologne (1-1), déjà éliminée.
Derrière le capitaine, d’abord diminué avant d’être victime d’une fracture du nez à la fin de la première rencontre, personne n’a ainsi réussi à émerger.
Ousmane Dembélé peine à faire la différence, Marcus Thuram a lui étalé des carences techniques assez rédhibitoires, Antoine Griezmann semble traîner son spleen sur les terrains avec des changements incessants de positionnement qui semblent le perturber.
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