Le Conseil d'État a rejeté jeudi la demande de suspension de la vidéosurveillance de Salah Abdeslam, seul membre encore en vie des commandos jihadistes du 13 novembre, estimant qu'elle ne portait pas une "atteinte excessive" à sa vie privée.
"Ni la loi autorisant cette vidéosurveillance, ni son application au requérant (Abdeslam, NDLR) ne (portent) une atteinte excessive à la vie privée de l'intéressé", estime dans un communiqué la plus haute juridiction administrative. Les juges des référés ont notamment "relevé que cette mesure se justifiait par le contexte d'attentats terroristes en France et la présomption que le requérant bénéficie du soutien d'une organisation terroriste internationale".
Par Coumba SYLLA - © 2016 AFP
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