Le Premier ministre, Manuel Valls, a dénoncé jeudi la droite sénatoriale et "une partie de la gauche" dans l'abandon de la révision constitutionnelle, estimant que des "considérations politiques" avaient eu le dessus sur la "volonté d'unité".
"La droite sénatoriale a bloqué la révision (constitutionnelle) alors qu'un accord était possible et qu'elle était favorable à la déchéance", a déploré le Premier ministre sur RTL.
"Une partie de la gauche préfère ou préférait l'échec plutôt que de voter une déchéance, pas pour un bi-national, pas pour un Français, pour un terroriste, pour un terroriste", a-t-il souligné.
"Malheureusement, encore une fois, des considérations politiques sont venues percuter cette volonté d'unité", a-t-il poursuivi.
Par Ailéen KIMUTAI - © 2016 AFP
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