Il comparaîtra début 2016 devant les Assises de La Réunion. Patrice Nirlo a(urait) mis le feu le 25 octobre 2011 au Maïdo, l'un des sites naturels les plus visités de l'île, ravageant 2 800 hectares de foret.
"Patrice Nirlo souffrirait du "syndrome du héros"", note le reportage de l'émission Sept à Huit qui consacre un portrait au pompier pyromane. Début 2016, l'ancien caporal chef comparaitra devant la Cour d'Assises de La Réunion. Il est soupçonné d'avoir allumé cinq incendies sur l'île entre 2010 et 2013, dévastant des milliers d'hectares de forêt. Il risque 15 ans de prison et une peine de 20 millions d'euros d'amende pour les dégâts causés au Maïdo en 2011 où 2 800 hectares ont brûlé.
"La passion a dépassé toutes mes espérances". Ces mots, Patrice Nirlo les aurait écrits à son ami et ancien collègue Marcel depuis sa cellule où il est placé en détention depuis deux ans et d'où il aurait exprimé des regrets. Le pompier, qui exercait en tant que professionnel depuis l'âge de 39 ans, aurait allumé des feux pour pouvoir ensuite les éteindre. Selon un extrait du rapport psychiatrique, cité dans le reportage : "le passage à l’acte (...) permet au sujet de se valoriser dans sa fonction de pompier (...) et de réaliser une situation où d’une certaine manière il est (...) un héros."
Depuis son adolescence, Patrice Nirlo était "fasciné par le feu". Bruno, un ami d'enfance raconte que ses amis lui avaient offert pour un de ses anniversaires, adolescent, un casque et un équipement de pompier. "Il s'exerçait un peu, il allumait des petits feux dans le jardin avec des feuilles, après il arrosait. On voyait qu’il était bien à fond dans ce qu’il voulait faire."
Parmi ses collègues aussi, tous soulignent son implication et son engagement dans son travail. Patrice Nirlo avait notamment participé à la création de la division héliportée, une unité spécialisée dans les interventions périlleuses. Il avait même été décoré de la médaille de la sécurité civile. "Il était considéré comme une référence dans la lutte contre les feux de forêt", note le journaliste de Sept à Huit.
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c'est dommage que la responsabilité du prefet qui refusait la venue du dash ne soit pas évaluée. Hugette Bello la seule a avoir osé lui tenir tete n'a pas reussit a obtenir d'enquete parleemntaire. Aujourd'hui ce responsable poursuit sa carriere en se mettant au service des politiciens et il a un serviteur zélé local qui fait du gardiennage sur sa fiche wikipedia.