Un appel à la grève le 10 septembre

Toujours pas de ministre pour l'Éducation : une école "pas sereine" et "sans interlocuteur", déplore la FSU

  • Publié le 5 septembre 2024 à 12:48
  • Actualisé le 5 septembre 2024 à 16:39

Le 19 août, a eu lieu la rentrée scolaire à La Réunion. Une rentrée en pleine crise politique, et toujours sans ministre de l'Éducation nationale. Face à ces incertitudes et à des réformes dont la mise en place reste compliquée, la FSU a tenu ce jeudi 5 septembre une conférence de presse. Et s'il n'y avait qu'une phrase à retenir c'est : "nous ne sommes pas entendus" (Photo : sly/www.imazpress.com)

"Si on pense que la rentrée s'est passée sereinement, ce n'est pas le cas."

"Ce que nous défendons, c'est une école émancipatrice, obligatoire et gratuite jusqu'à 18 ans mais pour cela il faut parler à quelqu'un et on n'a plus d'interlocuteur", déplorent les syndicalistes.

"Nous ne pouvons faire aucune remontée à la plus haute fonction du ministère et cela impacte nos élèves et la manière dont ils sont traités."

"Cela montre une vision de l'Éducation qui ne nous écoute pas et qui continue plus à gérer un budget, plus qu'une classe d'âge qui obtiendrait des qualifications."

Lire aussi - Éducation : sans ministre en titre, la rentrée scolaire s’annonce d’ores et déjà compliquée

- Plus de salaires, de personnels et de considération -

Ce que demandent les syndicats, "c'est des Atsem, des personnels titulaires qualifiés, un plan de titularisation et des agents".

"Le nombre de postes n'est pas suffisant. Il y a un manque flagrant de remplaçants." "On fonctionne à flux tendu", ajoutent-ils.

Le FSU qui souhaite également une "hausse des salaires des enseignants".

Les syndicats qui appellent aussi au boycott des évaluations nationales qui "ne servent ni les enseignants, ni les élèves".

Des revendications que les syndicats comptent faire entendre le 10 septembre, lors d'un appel à la grève et à la mobilisation devant le Rectorat.

Lire aussi - Gabriel Attal veut "remettre de l'exigence" à l'école, au collège et au lycée

www.imazpress.com/redac@ipreunion.com

guest
3 Commentaires
Dom
Dom
1 semaine

Croire que seul un ministre puisse être un interlocuteur....
Heureusement l'Education nationale est un grand ministère.
Et puis normalement, les enseignants (dignes de ce nom) savent quelles sont leurs prérogatives. Non ?
Ce ne sont pas des enfants.
A moins que la FSU veuille remplacer le père....
Triste programme.

Missouk
Missouk
1 semaine

La Macronie se porte de plus en plus mal ! Elle enfonce chaque jour un peu plus le pays.

Echodesquartiers
Echodesquartiers
1 semaine

Pas de profs devant toutes les classes... pas assez d AESH pour l accompagnement des élèves mais les personnels en situation de handicap ne sont pas forcément mieux lotis... et surtout une organisation des enseignements, des horaires... qui favorisent le tri social. Au secours ! L Education nationale en danger et en voie de privatisation massive...