Culture

John Keltrain et Coccolite au Bisik : vers l'infini et au-delà

  • Publié le 1 avril 2023 à 19:30

Vendredi 31 mars 2023, le Bisik de Saint-Benoît accueillait John Keltrain et Coccolite pour une expérience jazz électronique sans limite. Dès 19h koté jardin, c’est Joan’r Run qui assurait avec brio son warm up avec une playlist pareille qui nous a fait voyagé de la mer des Caraïbes jusqu’en Afrique, sur des vibes afrolove, RnB et du reggaeton et de reggae. Une entrée en matière enlevée qui augurait d’une soirée haute en couleur malgré une petite farine la pluie passagère et rafraîchissante… Nous publions ci dessous le communiqué du Bisik. (Photos : Iris Mardémoutou - Le Bisik)

Hier soir, vendredi 31 mars, le Bisik accueillait John Keltrain et Coccolite pour une expérience jazz électronique sans limite. Dès 19h koté jardin, c’est Joan’r Run qui assurait avec brio son warm up avec une playlist pareille qui nous a fait voyagé de la mer des Caraïbes jusqu’en Afrique, sur des vibes afrolove, RnB et du reggaeton et de reggae. Une entrée en matière enlevée qui augurait d’une soirée haute en couleur malgré une petite farine la pluie passagère et rafraîchissante…

Il n’était pas encore 20h, quand le duo John Keltrain, composé de l’émérite figure du jazz péi Luc Joly, et du talentueux machino et musicien électro Brice Nauroy, s’emparait de la vouve du Bisik.

Les premières notes s’échappaient déjà de leur installation rétrofuturiste et les artistes éclectiques et leur projet expérimental étaient fins prêts à secouer vos sens,. Le concert démarre en douceur, les doigts de Brice Nauroy s’emparent des machines, se baladent et commencent à nous conter une histoire.

La magie de John Keltrain, c’est la rencontre de deux univers qui s’unissent et se mêlent ne formant plus qu’une seule voix ou devrait-on dire une voie, celle d’un jazz avant-gardiste percutant.

Luc Joly jongle avec adresse et finesse entre saxos, flute traversière et Fender Rhodes. Au saxophone il nous offre une performance majestueuse et termine en beauté avec son grigi, chékéré la kour orné de percussions aussi sacrées les unes que les autres et dont la résonnance rappelle les terres de nos ancêtres.

Influencée par le jazz électro berlinois, leur musique envoutante nous entraîne dans la voute stellaire pour des contrées inconnues que les plus curieux d’entre vous ont pu apprécier avec extase.

Cette musique qui marie jazz et électro, et que le duo qualifie d’high jazz, nous plonge dans d’autres époques et d’autres dimensions. Nous nous souviendrons longtemps de ces agréables moments d’improvisations assurés qu’ils nous ont offertes pour démarrer cette agréable et chaude soirée.

- Voyage au centre de l’univers jazz… -

A 21h c’est au tour du groupe Coccolite de performer. Début des hostilités en son et en images grâce une projection vidéo qui nous immerge dans l’antre de ce fantastique trio venu de l’hexagone. 

Ils démarrent avec « Computer » pour une immersion entre les lignes de codes d’un programme informatique, on grésille de plaisir et de curiosité d’entrée de jeu. Ensuite, place à « Cap Cap » et « Poussière » qui nous donnent une impression d’être le personnage principal d’un jeu vidéo à quêtes pour une aventure musicale hybride.

Avec « Descente d’acide » le trio constitué des incomparables Nicolas Derand, le régional de l’étape, au clavier déluré, Thimoté Robert à la basse joyeuse et aux machines rugueuses et Julien Sérié à la batterie fougeuse, nous emmène dans une atmosphère plus jazzy et plus ronde aux confins du hip hop.

Derrière eux un ciel étoilé se dessine et sous l’emprise de cette atmosphère unique nous sommes projetés à l’intérieur d’un univers intimiste et inconnu.

Coccolite enchaîne ensuite avec  « Milancolina », un mélange de trap et de jazz parfaitement dosé.
Encore un nouvel univers surprenant avec « New Stuff » qui nous emporte 20 000 milles lieux sous les mers sur le dos de l’ammonite qui orne leur dernier album, Live Now.

Anchorman désigné du trio échevelé, Thimothée nous a également révélé un talent caché pour le second degré avec ses descriptions cosmiques qui ont fait rire et sourire les plus éveillés d’entre nous !

Le trio a donc porté avec brio cette rencontre jazz électro aux influences du monde pour une soirée vraiment incroyable.

Pour cette soirée vous aviez la possibilité de vous restaurer avec les gourmands burgers cuisinés par Le Zantak mais vous pouviez également vous régaler avec les vannes péï composés d’autant de tapas créoles cuisinés avec passion par l’équipe du Bisik.

Merci aux artistes pour ces performances inspirantes, merci à vous toutes et tous pour votre chaleur humaine et votre curiosité.

Merci à nos bénévoles, nos jeunes en mission de services civiques et particulièrement à Naïma et Samuel qui viennent tout juste de nous rejoindre, nos équipes et bien sûr nos partenaires sans qu rien ne serait possible.

Merci enfin à toutes les personnes qui font de nos soirées des moments riches de partage et de joie.

Ce samedi soir le (K)ozé, la scène ouverte du Bisik, vous invite à venir prêter votre écoute, votre bienveillance et votre curiosité aux talents qui ont hâte de s’exprimer devant vous.

La semaine prochaine Sly Sugar et Rézo vous invitent à nous rejoindre pour la seule soirée electro dub de ce premier semestre musical.

Une soirée dub métissée et addictive à ne pas manquer !

Vendredi 7 Avril
Ouverture des portes 19h
Infos / résa au 0693 63 39 39
Entrée 8€ en Prévente Adhérents sur Internet (10€ non adhérents) / 12€ sur place
Buvette et restauration sur place
Achetez vos places https://urlz.fr/kHFB

Régie : Alexandre Duchemann
Son : Vincent Gerbith
Lumières : Sylvain Lallemand et Julien Lemelle
Photos : Iris Mardémoutou
 

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