Un hypermarché Auchan verra-t-il le jour à Cambaie, au coeur du projet d'Ecocité porté par les communes du Territoire de la côte ouest ? C'est en tout cas le souhait du promoteur Joël Narayanin, à l'origine de ce projet, "qui existe depuis 10 ans et permettra de créer 400 à 500 emplois", argue-t-il. Mais l'implantation de ce centre commercial suscite la discorde. Pour le président du TCO Jean-Yves Langenier, "ce n'est pas envisageable dans l'état actuel des choses", tandis que pour la député-maire de Saint-Paul Huguette Bello, "ce n'est pas ce dont je rêve pour Saint-Paul, nous n'avons pas besoin de ces 12 000 m2 de commerces". Le dossier doit être examiné par la Commission départementale d'aménagement commercial (CDAC) début février.
Ce sont deux points de vue radicalement contradictoires qui s’opposent. D’un côté le promoteur Joël Narayanin, porteur du projet d’implantation à Cambaie d’un hypermarché Auchan de 7 000 m2 complété par 5 000 m2 de commerces. Soit un centre commercial de 12 000 m2. Selon lui, "Saint-Paul est la commune la moins équipée et la moins structurée au plan commercial, donc ce projet est plus que jamais d’actualité". Il ajoute que cela représente "près de 50 millions d’euros d’investissement avec la création de 400 à 500 emplois".
Mais en face se dresse une autre position. Du côté du TCO, le président de la collectivité Jean-Yves Langenier indique ainsi que "le TCO a voté son SCOT (Schéma de cohérence territoriale) et celui-ci ne prévoit pas de surface commerciale dans le secteur", qui entre "dans le cadre du coeur d'agglomération Ecocité où est prévue une ville de 40 000 habitants". Le maire du Port ajoute que "tant sur la réglementation en vigueur que dans les projets du TCO, ce n'est pas envisageable qu'un tel projet puisse se concértiser dans l'état actuel des choses".
Pas de quoi toutefois décourager Joël Narayanin, qui voit là "l’occasion de tester la volonté administrative en terme de développement économique". Il poursuit : "Nous travaillons sur ce dossier depuis une décennie, tout est prêt. Nous attendons un appui unanime de toutes les administrations pour lancer le projet. On nous parle de défense du commerce de proximité, mais l’un n’empêche pas l’autre. Essayez d’aller à Jumbo un dimanche matin... La demande est supérieure à l’offre et Saint-Paul est sous-équipé commercialement !"
Le promoteur avoue ainsi ne pas comprendre l’opposition de certains élus à son projet et se montre même passablement irrité : "Aujourd’hui, on est en manque d’activité. Je ne vois pas comment un maire peut s’opposer à un projet créateur de 500 emplois ! Nous, on est dans un combat économique, pas dans la politique. Ce projet est depuis 10 ans sur les tablettes du TCO et de la mairie de Saint-Paul, qui a tous les éléments. C’était à eux d’intégrer notre projet. De toute façon, le projet d’Ecocité ne se fera jamais... S’ils n’intègrent pas notre projet, cela démontrera l’incompétence des élus à intégrer le développement économique !"
Une charge en règle à laquelle Huguette Bello répond tout aussi vivement : "C’est faux ! C’est un dossier sur lequel on n’a jamais été consulté ! On veut essayer de compromettre Ecocité !"
Pour la député-maire de Saint-Paul, ce sont bien deux logiques qui s’affrontent. "Ce projet Auchan de 12 000 m2, ce n’est pas ce dont je rêve pour Saint-Paul, il ne trouve pas grâce à nos yeux. On nous dit que cela va créer 500 emplois, mais combien cela va-t-il en détruire dans les petits commerce du Port, de Saint-Paul et des environs ?", s’interroge-t-elle.
Ainsi, selon Huguette Bello, Saint-Paul n’est pas sous-équipé commercialement mais a choisi une autre voie. "La commune est constituée de six bassins de vie. Ce que nous souhaitons, ce sont des structures de 1500 à 2000 m2 pour chacun de ces bassins. Nous n’avons pas besoin de ces 12 000 m2 de commerces", avance-t-elle, évoquant une "société consumériste qui est déjà là, alors que nous sommes un pays pauvre".
Malgré ces oppositions, Joël Narayanin espère pouvoir démarrer les travaux "dans le courant du deuxième semestre 2014, pour un chantier qui durera 18 mois et une ouverture début 2016". En attendant, le Commission départementale d’aménagement commercial (CDAC) - qui devait rendre son verdict ces jours-ci sur le projet d'extension du Jumbo Sacré-Coeur du Port - doit se pencher sur ce dossier Auchan début février.
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c'est parfait il n'y a rien dans ce secteur ca va creer une dynamique
Bonsoir, je connais parfaitement le groupe Auchan. J'y ai travaillé dans les années 70. A l'époque j'étais chez "les fils de louis mulliez", phildar qui a créer Auchan. J'ai participé à l'ouverture du 1er hyper à Roncq dans la banlieue de Tourcoing. Vous avez laisser entrer auchan à la réunion,vous vous en mordrez les doigts. D'ici 3 à 4 ans ils auront maillé tout le réseau de la GD dans l’île. Ils sont très puissant et patients. Au début du groupe, ils ont mis 4 ou 5 ans à mailler la region nord avant de continuer sur l'europe. Je regrette juste que cela soit une franchise, et à cause de cela je n'attend pas franchement quelque chose de nouveau au point de vue des prix, de leur politique clientèle. Y aura t il des journées promo, des douchette code bar our les client et qu'ils puissent suivre le montant de leurs achats, etc. Je le redis, ce n'est qu'une franchise, et le groupe TAK fera bien ce qu'il voudra. Les emplois: auront t il la même politique qu'en métropole, très avantageuse pour les salariés,ainsi que le politique promotionnelle des employés. J’attends, le temps nous le dira. En tout cas, à l’Étang sale bel air, pour l'instant il n'y a pas de quoi se brûler.
Madame la députe vous dit défendre l emploi qd von cree ds emploi sur votre commune ou le taux chomage est impotant vous fermer la porte vous etre pour ou compte la création d emoloi? Dc laisse ce projet se faire bcp le bien ees reunionnais
Un à Savanna, un au sacré coeur et un à Cambaie ? Si on veut tuer le petit commerce du coin on ne peut pas mieux s'y prendre. Narayanin est un affairiste sans scrupule. Remplir une éco cité de bagnoles, il faut oser...
Il faut arrêter avec ces grandes surfaces qui tuent les petits commerces de proximité et le lien social qui va avec.