C'est une proposition de loi émanant du député UMP Eric Ciotti : il souhaite mettre en place un examen médical dans les lycées afin de détecter la consommation de cannabis chez les élèves. Une initiative qui n'a pas vraiment les faveurs du ministre de l'Education nationale Vincent Peillon, ni de Daniel Amouny, président de la FCPE 974. "C'est une fausse bonne idée, ce n'est pas la bonne méthode, on risque de stigmatiser les élèves et de flicariser les infirmières", estime ce dernier, préconisant "davantage de prévention, d'actions de lutte et d'accompagnement".
Pour Barack Obama, "le cannabis n’est pas plus dangereux que l’alcool", comme il l’a déclaré récemment dans interview au magazine The New Yorker. Mais de l’autre côté de l’Atlantique, le député UMP Eric Ciotti ne se trouve pas tout à fait sur la même ligne que le président américain. Souhaitant "poser sur la place publique le problème de l’augmentation de la consommation des drogues chez les jeunes", il vient de déposer un projet de loi à l’Assemblée nationale pour instaurer le dépistage obligatoire du cannabis dans les lycées, recommandant de l’instaurer dans le code de l’éducation.
Ce dépistage serait réalisé au mois une fois par an par la médecine scolaire, ne serait pas communiqué au corps enseignant ni à la police, et ne concernerait que le lycéen et sa famille, Eric Ciotti souhaitant ainsi "poser le problème de la responsabilité parentale".
Mais pas sûr que les parents d’élèves soient sur la même longueur d’ondes. Daniel Amouny, président de la FCPE 974, considère ainsi que "c’est une fausse bonne idée, ce n’est pas la bonne méthode". Selon lui, "on risque de stigmatiser les élèves et de flicariser les infirmières". Il poursuit : "Il faut avant tout de la prévention, des actions de sensibilisation et mettre en place des moyens pédagogiques pour que les enfants ne tombent pas dans ce fléau qu’est la drogue. Mais comme souvent, on propose une loi, mais on ne donne pas les moyens de l’appliquer. Et puis si c’est pour dire aux parents : votre enfant fume, débrouillez-vous, je ne vois pas le but."
S’il se montre défavorable à ce dépistage annuel obligatoire, Daniel Amouny reconnaît que la consommation de zamal chez les adolescents est devenue un "vrai problème", face auquel "les parents sont souvent démunis". "Ils se retrouvent souvent seuls, n’osent pas trop en parler", explique-t-il. Pour le président de la FCPE 974, "il faut dialoguer et mettre en place un accompagnement des élèves par un spécialiste, ce n’est pas forcément à l’école que se trouve la solution".
Et d’insister sur le risque de stigmatisation : "Quand un enfant fume du zamal, il est souvent montré du doigt, considéré comme délinquant et on a davantage tendance à l’exclure qu’à l’accompagner. Souvent, on enfonce encore plus un enfant qui est déjà en difficulté scolaire."
Au lieu d’instaurer ces dépistages annuels obligatoires, Daniel Amouny préconise davantage de prévention et surtout d’actions concrètes. "Cela touche de plus en plus d’élèves et de plus en plus jeunes, on est dans la banalisation de la consommation de zamal mais ce problème n’est pas pris à bras-le-corps par l’Education nationale", estime-t-il. "Il y a beaucoup d’actions de sensibilisation contre le tabac, mais je n’ai pas le souvenir d’actions ciblées sur le zamal ou la drogue", déplore-t-il.
"Il y a des répercussions sur la scolarité, mais c’est un problème de société qui ne touche pas que l’école", poursuit le représentant des parents d’élèves. "L’école n’est pas le lieu pour stigmatiser les élèves, mais il faut utiliser le temps scolaire pour de la prévention, des actions de lutte et de l’aide aux enfants en difficulté", conclut-il.
Au niveau national, on estime que plus de la moitié des élèves (52 %) ont déjà expérimenté le cannabis en terminale contre 41 % en classe de seconde.
www.ipreunion.com
la bonne blague !!!
parce que Mr CIOTTI pense peut-être qu'il y a plus de zamaliens dans les lycées qu'à l'extérieur....
Quelle "CIOTTISE" !!!! puisqu'il n'a pas grand chose à faire en ce moment semble-t-il, il n'a qu'à aller sur le terrain et rencontrer les intéressés au lieu d'aller sur les plateaux de télé. Qu'il aille donc demander aux infirmières scolaires à qui il veut faire faire le travail, ce qu'elles en pensent; elles lui expliqueront sans doute comment rompre la confiance si nécessaire et si difficile à mettre en place quelquefois, entre les élèves et elles..... Et puis, encore à l'école de faire le boulot....décidément, on veut en faire faire des choses à l'école qui relèvent de services plus spécialisés: éducateurs spé, protection de la famille, justice.......
Mais il est plus facile d'utiliser du personnel déjà existant que de créer des postes pour faire de la prévention dans les quartiers, en impliquant parents et enfants
je suis d'accord avec votre analyse Mr AMOUNY,
Pour compléter: la prévention ne peut pas se faire qu'à l'école; elle doit se faire en dehors, bien en amont, avec les familles.
Je trouve que c'est une action sans intérêt sachant que la consommation de cigarette et d'alcool font plus de dégât. Nous n'allons pas monopolysé ce sujet sur tout l'année 2014 tout comme le mariage homosexuel --' !!
À ce jour aucun documents ne prouve une mort directement lier cette plante. Elle n'est pas plus dangereuse que le tabac et l'alcool, sachant que pour ces produits on se contente seulement d'un simple " fumer tue ! " ou " l'abus d'alcool est dangereuse pour la santé, à consommer avec modération". À comprendre , tant que ca rapporte de l'argent à l'Etat on s'en fous que de gens meurent ...
Kosasa foto gro paille la ? Na poin lo mir ?
Trop cool la photo, mais on donne pas la recette du gateau au zamal. Quelqu'un sait comment ça se prépare ?
Je suis en train en France de mettre en place les effets secondaires du cannabis, cocaïne et de l'alcool sur ''planches'' en théâtre pour sensibiliser les jeunes une troupe 'professionnelle' s'est adaptée aux ''matières médicales'' décrivant tous les aspects physiques qui seront joués dans les lycées et en dehors pour les parents et je souhaite même faire intervenir en temps réels des lycéens qui viendraient prendre la place d'un intervenant de son choix pour ''rejouer la scène'' aves ses mots ou ses maux! Et je souhaite de même pour la Réunion !
Vous avez le mérite d'en parler en France je suis confrontée à un tabou qu'est le suicide des jeunes 2ème cause de mortalité chez les 15-24 ans après les accidents de voiture. Après avoir rencontré les élus et journalistes régionaux qui m'ont rétorqué des stéréotypes 'si c'était vrai ça se saurait' alors que j'avais en main le rapport 2007 demandé par le chef de l'état de l'époque Nicolas SARKOZY sur le suicide véritable fléau de notre société moderne et n'ont pas donné suite alors que régulièrement parait dans le journal un entrefilet annonçant la défenestration d'un jeune ou d'un suicide que l'on pense déguisé en accident de voiture!
Vous avez réagi sur ce projet de loi et je vous en félicite tout examen par la médecine scolaire aura des fuites on le sait via la persécution des jeunes qui refusent des vaccins non obligatoires qui ont des effets secondaires graves tels que le vaccin contre le col de l'utérus, le vaccin ROR et le célèbre vaccin contre l'hépatite responsable d'handicap mais aussi d'effets secondaires de dépendance chez les jeunes de stupéfiants ou alcool ou les deux cumulés pour compenser leur baisse de vitalité, perte de la joie de vivre et des stimulants à effets rapides !
J'ai été confronté à la situation en 1995 un jeune sans problème passionné de VTT et de musique il a tout arrêté et a recherché l'herbe pour stimulant qu'il cultivait chez lui et la décadence a commencé Quand je lui ai lu la matière médicale d'un produit rassemblant ses symptômes comme ne plus s'alimenter tant les douleurs d'estomac étaient épouvantables mais surtout la perte d'intérêt pour le métier qu'il voulait faire depuis tout petit et les cours qu'il manquait, le passage en seconde compromis nous étions au conseil de classe du 2 ème trimestre aucun professeur n'avait vu l'état de ses yeux alors ''stigmatiser par une infirmière' n'aurait rien apporté deplus si ce n'est de la renvoyer de l'école à terme !
Aujourd'hui il a 30 ans il travaille il a fait son BTS en alternance et a trouvé un emploi !
Quant à son plus jeune frère qui a assisté au comportement 'caractériel' de son frère jusqu'à des scènes familiales théâtrales qui ont gâché une partie de sa jeunesse car tout est centré sur le drogué qu' "il ne faut pas regarder ni lui dire un mot autrement cela part en violence verbale !
Il m'a toujours dit que la drogue était une vraie vacherie et qu'on leur mentait il n'a jamais ni touché à la drogue et ni à l'alcool il est bien dans sa peau bien dans sa tête et la représentation de la joie de vivre au quotidien !
Ce témoignage est pour vous les parents sachez que vos enfants n'ont pas été informés via le système scolaire j'ai une fille en 3ème et l'aînée en BTS n'a jamais reçu aucune information à part la répression et ses lois sur le cannabis ! A aucun moment on leur dit pourquoi c'est dangereux .... ; Puisque c'est une drogue douce donc innocente !
Dire que cette drogue est douce alors qu'en France est sorti via le journal 'l'express' le cri d'alerte des psys qui reconnaissent qu'on a menti à nos jeunes depuis des générations pour se ''débarrasser du problème'' cette drogue est classée dure et preuve à l'appui!
Félicitations pour avoir réagi! Je vous joins les documents en question
Je suis d'accord avec obama, ce n'est pas plus dangereux que l'alcool,et je ne suis pas d'accord avec la méthode pour les lycées,c'est a nous en tant que parents de nous occuper de ça...les profs sont la pour enseigner et nous pour éduquer a chacun sa place!!
Excellente illustration
Pourquoi pas plus de classe de moyen pédagogique et de prof motivé?