L'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses) a publié le jeudi 9 avril 2015 un avis mettant en exergue les risques de la consommation d'insectes, facteur d'allergies, mais aussi les limites de la réglementation sur ce mode d'alimentation qui a le vent en poupe à travers le monde.
À La Réunion, certains sont friands des larves de guêpes ou encore des zandettes, ces larves de la famille des longicornes dont la consommation est une tradition ancienne sur l’île. Les Réunionnais sont loin d’être les seuls à déguster des insectes, ce mode d’alimentation étant pratiqué par près de 2 milliards de personnes dans le monde, particulièrement en Afrique, en Asie et en Amérique latine.
Mais si l'organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) s’est prononcée en faveur du développement de l’élevage d’insectes à grande échelle pour parvenir à nourrir plus de 9 milliards d’êtres humains d’ici 2030, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses) se montre beaucoup plus méfiante. Se basant sur une étude entamée à la fin de l’année 2013, elle a dressé un état des lieux des connaissances sur le sujet.
Et selon l’Anses, la consommation d’insectes présente différents risques, comme le rapporte le monde.fr : "Ils sont d’ordre chimique (venins, résidus de pesticides, d’antibiotiques ou de polluants organiques), biologiques (parasites, virus, bactéries), physiques (partie dures de l’insecte comme le dard, le rostre et surtout allergènes." Tout comme chez les acariens, les crustacés ou les mollusques, on retrouve en effet chez les insectes des protéines à l’origine d’allergies, comme la myosine ou la chitine.
Surtout, le rapport pointe des dangers résidant dans les conditions d’élevage et de production, "pour lesquelles il conviendrait de définir un encadrement spécifique permettant de garantir la maîtrise des risques sanitaires". Cité par lemonde.fr, Stéphane Larreché, responsable de l’évaluation des risques biologiques des aliments à l’Anses, estime que "ces risques sont les mêmes que pour d’autres aliments plus communs, comme la viande", ajoutant toutefois que "leurs effets concrets sur l’homme et leur ampleur, comme les allergies croisée, ne sont pas connues".
L’Anses met également en avant les limites des connaissances et de la réglementation, et recommande d’établir une liste des différentes espèces d’insectes pouvant ou non être consommées dans l’Union européenne. Car officiellement, manger des insectes est toujours interdit dans les pays de l’UE...
Le règlement européen est en cours de révision, la nouvelle mouture étant attendue pour 2016. En attendant, l’Anses "recommande la prudence aux consommateurs présentant des prédispositions aux allergies".
www.ipreunion.com
Bah, la Réunion n'est pas dans l'UE, si ?
Manger des fruits importes de metropole ou d'ailleurs bourrés des pesticides, fongicides ou autres sbstances chimiques actives biocides est meme recommandé pour les reunionnais (mager 5 fruits et legumes par jour) d'un cote de l'autre cote on va nous intrrditre bientot de consommer des larves de guepes ou des zandettes. Ou se creole y çava.
il est vrai qu'il existe un risque avec les piqûres d'insectes appelé choc anaphylactique avec pontage d'anticorps et liberation d'histamine qui sont parfois mortel.