La société aquacole des Mascareignes (SAM), plus connue sous le nom de la ferme aquacole de la baie de Saint-Paul, a décidé de cesser son activité. L'annonce a été faite, ce jeudi 13 septembre 2012 lors d'une conférence de presse, par Patrick Hoareau, président de la société. Une décision "douloureuse" et "irrévocable" qui est due, selon lui, à une "situation financière fragilisée" depuis 2009 mais aussi en raison des "campagnes médiatiques" pendant la crise requin. La ferme aquacole est, en effet, pointée du doigt, accusée d'attirer les squales près des côtes réunionnaises. Le dépôt de bilan doit être déposé dans les jours qui suivent.
"Les actionnaires de la SAM ont décidé de cesser l’activité d’élevage dans la baie de Saint-Paul. Cette décision est irrévocable", a annoncé Patrick Hoareau. Une décision "douloureuse" qu’il a expliqué par une situation financière "fragilisée" depuis 2009 en raison de l’augmentation du coût des aliments et du prix des carburants, la baisse du pouvoir d’achat des ménages, la concurrence des importations de poissons frais et des pertes et des vols de poissons.
Mais Patrick Hoareau a notamment mis en cause le rôle des médias locaux en pleine crise requin. En effet, la ferme aquacole est critiquée pour son "implication" dans la présence des squales auprès des côtes réunionnaises."La SAM déjà fragilisée n'a pas cessé d'être montrée du doigt. Ce qui a nuit considérablement à la notoriété de ses produits sur le marché local avec un début de boycott de l’ombrine dès la fin de l’année 2011", a-t-il indiqué, soulignant que "le chiffre d'affaires est passé de 358 000 euros en 2009 à 238 000 euros aujourd'hui".
Il a ensuite affirmé que les "campagnes de presse" et "campagnes médiatiques" ont eu "pour conséquence de ne donner plus aucune possibilité de trouver de nouveaux actionnaires pour bâtir un plan de redressement". "L’image locale de notre activité est tellement négative qu’elle a fait fuir les investisseurs potentiels avec qui nous étions en contact depuis plusieurs mois. La SAM avait pourtant de réels atouts pour attirer de nouveaux actionnaires", a poursuivi le président de la ferme aquacole. Il a déploré qu’"aujourd’hui cette possibilité de relance de notre activité est totalement compromise".
Pourtant, si la ferme aquacole n'a aucun passif, Patrick Hoareau a souligné que cette décision est un "acte responsable" pour "éviter tout préjudice futur à nos fournisseurs et créanciers": "nous n’avons plus de perspectives. La grande distribution, les consommateurs boudent nos produits. Nous avons préféré arrêter proprement notre activité".
Le dépôt de bilan de la ferme aquacole sera déposé dans les jours qui viennent. Elle emploie quatre salariés.
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Cela me rappelle un épisode douloureux aussi qui a eu lieu au pays dans les années 70. Lorsque la REUNION peut avoir un outil ou un produit lui permettant de faire de l'exportation, tout semble fait pour que cet outil soit déglingué. Rappelez vous le devenir du thé réunionnais. Il était meilleurs mélangé à celui de Maurice sur le marché anglais. Mais helas! Bien mauvais lorsqu'il était vendu sans mélange. Les importateurs s'en sont mis et continuerons à s'en mettre plein les poches. Et la production pays dans tout ça? Tenez! regardez la vanille, elle est meilleure échaudée seulement et vendue sur les marchés ouverts de l'Ile. Mais là se sont les producteurs qui sont entrain de se détruire. Mais il faut bien lutter contre celle de Mada. Vrais ou Faux? Continuez dans ce sens et venez vous plaindre ensuite.
C'est la crise sauve qui peut les rééééééquins arrivent
Tu parle d'un acte responsable ,ce n'est pas la cause requin c'est des bêtises mais plutôt la peur des surfeurs pacifique ou une mauvaise gestion
Mon oeil c'est quoi cette info?