Un groupe de scientifiques internationaux ont publié ce lundi 7 janvier 2013 un nouveau rapport sur l'impact sanitaire des ondes électromagnétiques de la vie courante : téléphones portables, combinés DECT, réseaux Wifi, réseaux Wimax, ordinateurs portables, téléviseurs, lignes à haute tension, etc. Ces médecins ont analysé 1.800 études réalisées au cours de ces cinq dernières années. Ils ont conclu, une nouvelle fois, qu'il "existe un risque accru de développer un gliome (une tumeur cérébrale maligne) avec l'usage du portable" indique www.leparisien.fr/.
Les conclusions des scientifiques sont contenues dans un nouveau rapport baptisé Bio Initiative 2012. Ils y soulignent que "les preuves de risques sanitaires se sont considérablement multipliés depuis 2007", année de publication du précédent rapport Bio Initiative, note le site www.01net.com.
"Ainsi, selon ce document, les ondes électromagnétiques - micro-ondes et ondes radio - devraient être classés cancérigènes et les seuils d'exposition être globalement revus. Les risques biologiques sont multiples et à tous les niveaux. Ces technologies de transmission favoriseraient le développement de tumeurs cérébrales malignes (gliomes), de leucémies et de cancers du sein. Elles altèreraient le développement cérébral des f?tus et des nouveau-nés et favoriserait le syndrome d'Alzheimer" écrit encore www.01net.com.
Les ondes électromagnétiques seraient aussi responsables d'une baisse de la fertilité chez les hommes. En effet, par le biais, par exemple, de téléphones portables mis dans une poche de pantalon ou d'ordinateurs portables posés sur les genoux, les ondes altéreraient l'ADN des spermatozoïdes. Les auteurs du rapport Bio Initiative "vont même jusqu'à établir un lien entre radiofréquences et accroissement du risque de symptômes autistiques" relève le site du journal 20 minutes. Pour ces scientifiques, il devient "urgent d'abaisser les seuils d'exposition aux ondes et aux technologies sans fil pour les personnes atteintes d'autisme, les enfants, les futurs parents et pendant la grossesse" rapporte 20 minutes.
"Ce rapport confirme les risques. Il n'y a désormais plus de doute possible. Il devient urgent que les pouvoirs publics agissent ", estime sur le site www.01net.com, Etienne Cendrier, porte-parole de l'association Robin des toits, qui milite contre l'exposition aux technologies sans fil.
De son côté, la Fédération française des télécoms (FFT)- qui représente l'industrie des télécoms en France -, souligne que "tous les récents rapports des agences de sécurité sanitaire nationales s'appuient sur les mêmes études scientifiques et tirent la même conclusion, à savoir qu'il n'y a pas de preuve d'un risque sanitaire" indique www.01net.com. De fait, un rapport de l'Agence nationale de sécurité sanitaire (ANSES, ex-AFSSET) a estimé en 2009 que "les données issues de la recherche expérimentale disponibles n'indiquent pas d'effets sanitaires à court terme, ni à long terme de l'exposition aux radiofréquences". En 2007, lors de la publication du premier rapport Bio Initiative, l'ANSES avait vivement critiqué l'étude en affirmant qu'elle se plaçait sur un "registre militant" et "pas du tout objectif", souligne Le Parisien. L'Agence nationale de sécurité sanitaire avait toutefois recommandé en 2009 de "réduire l'exposition du public" aux ondes. L'ANSES agence nationale devrait publier un nouveau bilan sur le risque sanitaire des ondes électromagnétique d'ici à juin 2013.
À noter qu'en mai 2011, le centre international de recherche sur le cancer (CIRC) a toutes les ondes radiofréquences comme "peut-être cancérogènes", soit en troisième position sur une échelle de cinq. "De son côté, le gouvernement a également préféré adopter une attitude prudente. Dans un dépliant diffusé en juillet 2012, il recommande d'adopter certains "gestes simples" pour réduire son exposition, comme l'utilisation d'un kit oreillette par exemple" rappelle www.01net.com.
Par ailleurs, le jeudi 31 janvier, une proposition de loi visant à réduire les risques liés aux ondes électromagnétiques, déposée par le groupe écologiste, doit être étudiée à l'Assemblée nationale. Elle propose, entre autres, "un encadrement plus strict du Wifi, une réglementation plus contraignante sur l'implantation des antennes-relais dont la puissance serait globalement abaissée, la reconnaissance de l'électro-sensibilité et le lancement d'une campagne de prévention" termine www.01net.com.
deux questions : 1 -- Quels sont les noms, titres et références de ces scientifiques ? 2 -- Combien de ceux qui craignent les radiations élecctromagnétiques prennent des bains de soleil en plein midi en été pour bronzer ?